Top 14 - Kylan Hamdaoui (Stade français) : "On s’autorise le droit de rêver"

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TOP 14 - Après la quatrième victoire consécutive en Top 14 du Stade français, l’arrière parisien Kylan Hamdaoui, tout en restant prudent, avait le sourire. Il était surtout satisfait, après ce succès sur Castres, de la manière dont son équipe avait construit la rencontre.

Le manager de Castres Pierre-Henry Broncan a dit que c'était la victoire d’une équipe en confiance. Vous confirmez ?

On est plus en confiance que l’an passé, c’est une certitude. On l’a construit petit à petit, cette confiance. Depuis le début de saison, on a réussi quelques belles performances. Et la confiance est venue en partie grâce à la façon dont nous jouons, dont nous construisons les matchs. On ne lâche jamais, ce qui nous a permis de ramener notamment quelques points de bonus lors de nos déplacements.

N’est-ce pas un changement d’état d’esprit par rapport à l’an dernier ?

Non, cet état d’esprit de ne rien lâcher, nous l’avions l’an passé. Ce qui a changé, c’est notre manière de jouer, de défendre. Et puis quand une équipe est forte devant, quand elle domine en touche et en mêlée, les matchs ne sont pas les mêmes. .

Avez-vous aujourd’hui plus de certitude sur votre jeu ?

Nous gérons beaucoup mieux nos temps faibles. Ce genre de match, l’an passé, au moindre de « break », ça se terminait dans notre en-but. Alors que cette saison, c’est plutôt l’inverse. Et bizarrement, les rebonds nous sont plus favorables.

Avez-vous le sentiment de construire vos matchs plus patiemment ?

Nous sommes plus patients et plus pragmatiques. A l’image de notre premier essai où sur une touche castraise, nous avons réussi à finir l’action. On gère donc aussi mieux nos temps forts. Quand on va chez l’adversaire, on score.

Cette victoire vous donne-t-elle plus de confort ?

Sur le plan comptable, oui. Après, nous sommes très exigeants. Nous nous sommes dit des choses en début de saison. On essaie de le respecter chaque week-end.

Giovanni Habel-Kuffner disait la semaine dernière après la victoire sur Pau : "On s’autorise le droit de rêver". De quoi rêvez-vous aujourd’hui ?

Il a raison ! Aujourd’hui, on s’autorise le droit de rêver. Mais nous ne sommes qu’à mi-saison. Il reste encore beaucoup de matchs. Ça peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Je préfère donc rêver des prochains matchs qui arrivent, de victoires. Et si je dois rêver de quelque chose, c’est juste dans un coin de ma tête.  

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