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Top 14 - Usap : l’adversité a plusieurs visages

Par Vincent BISSONNET
  • Patrick Arlettaz, entraineur de Perpignan
    Patrick Arlettaz, entraineur de Perpignan Icon Sport
Publié le
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Les Catalans, qui n’avancent plus et sont confrontés à une accumulation de mauvais signes, doivent briser la spirale négative, au moins dans le contenu.

"Il y a tout qui se cumule contre nous." Le vent de face a rarement été aussi fort et le ciel aussi sombre qu’en ce début d’année pour Patrick Arlettaz et les Catalans. Pour résumer : rien ne va du côté d’Aimé-Giral. Les résultats ? Ils sont en chute libre avec cinq défaites consécutives toutes compétitions confondues, dont une dernière relativement cuisante (10-29 à la maison contre La Rochelle). Le classement ? Pour la première fois depuis la 8e journée, les Sang et Or pointent à la dernière place après le double succès du rival briviste. L’effectif ? Il n’en finit plus de perdre des forces vives, les cadres tombant les uns après les autres, pour des raisons diverses (Oviedo, Acebes, Tedder, Brazo, Duguivalu, Witty, Lotrian). Le contenu ? Les trous d’air défensifs vus contre les champions d’Europe témoignent d’une fébrilité grandissante, la dernière étape avant le manque de confiance. Pour ne rien arranger, le sort s’en mêle : les hommes de David Marty s’étaient déplacés à Montpellier après l’inattendu revers face aux Ospreys, ils ont reçu La Rochelle après la défaite à domicile des Maritimes face à l’UBB et ils se rendent cette fois chez un Clermont en plein marasme, après la claque toulousaine.

"Un bloc quasi déterminant"

Sur une pente plutôt ascendante en octobre et novembre, l’Usap n’a pas encore su provoquer le déclic qui lui avait permis, l’an passé, de réaliser une deuxième partie de saison convaincante : "Il aurait dû se produire quelque chose face à La Rochelle. Déjà, avant, le contenu à Montpellier aurait dû être meilleur." Alors, comment rebondir ? Faute de solution miraculeuse, Patrick Arlettaz et les siens vont miser sur leur orgueil, avant toute chose. Quoi d’autre ? "C’est une période difficile mais nous ne sommes pas défaitistes. Il nous faut parvenir à inverser la spirale. Pour y arriver, il n’y a pas le choix : il faut travailler plus. C’est ce que l’on fait, dans notre coin. Il faudra compter sur nous jusqu’à la fin." Son groupe, vieillissant, a au moins l’avantage de l’expérience et a déjà traversé quelques tempêtes. Mais les valeurs et le vécu ne valent que si on les concrétise par des actes : "Il va falloir le faire, encore. On savait que l’on allait en passer par des moments comme ça. Les équipes qui se maintiennent sont celles qui arrivent à se relever de ces mauvaises passes. Le bloc qui arrive va être important, quasi déterminant."

À Clermont, l’Usap devra relever la tête et, pour la première fois depuis un moment, quitter une pelouse sans avoir rien à se reprocher. Ce serait déjà un pas en avant. La bascule, en termes de résultats, attendra peut-être la venue du Stade français dans trois semaines. En espérant, d’ici là, que Brive - où les Catalans iront début février - voire Pau n’aient pas augmenté leur avance. Un petit coup de pouce du destin serait le bienvenu.

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