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Top 14 - Le champion doit en finir avec son irrégularité

Par Simon VALZER
  • Depuis sa défaite à domicile en Champions Cup contre les Ospreys, le MHR de Zach Mercer souffle le chaud et le froid. Photo Icon Sport
    Depuis sa défaite à domicile en Champions Cup contre les Ospreys, le MHR de Zach Mercer souffle le chaud et le froid. Photo Icon Sport Icon Sport
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Après avoir déroulé contre Perpignan il y a quinze jours, le MHR est retombé dans ses travers en se faisant corriger à Bordeaux. C’est grave docteur ?

C’est un refrain qui commence à devenir agaçant du côté de Montpellier. Une morne rengaine qui revient semaine après semaine, lors desquelles le champion de France alterne le très bon et le catastrophique. Cela a commencé le 17 décembre dernier, et cette défaite sèche concédée à domicile contre les Ospreys en Champions Cup (10-21). Derrière, les Cistes avaient réagi en étrillant l’Usap dans le derby de la Méditerrannée (38-10). On se disait alors que le MHR s’était remis sur de bons rails. Mais non, après une première mi-temps sérieuse (13-10 à la pause), les Cistes se sont complètement effondrés, et ont finalement subi une déroute sur la pelouse d’une UBB en plein redressement (40-10).

Une sortie de route de plus qui confirmait l’incapacité passagère de Montpellier a se montrer constante, semaine après semaine. Furieux après la rencontre, le jeune demi de mêlée Léo Coly remontait même plus loin dans le temps pour identifier la première apparition de ce mal : "On a fait plusieurs faux pas, Lyon était déjà un non-match", tonnait l’ancien Montois, qui évoquait là la septième journée de Top 14, le 15 octobre dernier. Et le minot de poursuivre : "Il faut arrêter de faire un match correct et un autre catastrophique. Il faut trouver de la constance, être précis. Ce soir, il y a beaucoup de regrets, avec cette deuxième période catastrophique. On a l’habitude de faire un match de merde, être piqués au vif et avoir envie faire un bon match ensuite. Il va falloir être des chiens de la casse toutes les journées et avoir la dalle…"

Même le manager Philippe Saint-André ne parvenait pas à expliquer ce décrochage en deuxième période : "Je ne comprends pas comment on peut sortir complètement du match comme ça… notre deuxième mi-temps est catastrophique dans le contenu l’état d’esprit", lâchait, un brin dépité, le boss du MHR. Et il en appelait à une remise en question : "On s’est compliqué la vie à faire une seconde période aussi minable. Il va y avoir de la remise en question de certains, les joueurs entrants n’ont pas donné satisfaction."

Il y a urgence en touche

Il est vrai que les Maurouard, Chalureau, Foursans, Thomas ou Doumenc n’ont pas eu le rendement attendu. Mais là où le MHR a réellement péché, c’est en touche : sur l’ensemble de la rencontre, les Cistes ont perdu pas moins de sept de leurs lancers ! Un total faramineux qui explique comment ils ont donné le bâton (et les ballons) pour se faire battre. Une défaillance qui tombe assez mal, à vrai dire… car l’équipe qui va débarquer au GGL Stadium dimanche soir n’est autre que l’un des meilleurs alignements en contre du championnat, mené par les Chouzenoux, Diallo, Palu, ou autre Woki… Bref, après trois jours de repos pour accueillir dignement 2023 et se changer les idées, on espère que les Montpelliérains repartiront sur de meilleures bases…

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