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Top 14 - Au Racing, Lauret n’a pas dit son dernier mot

Par Marc DUZAN
  •  Wenceslas Lauret réalise ses derniers tours de piste en Top 14
    Wenceslas Lauret réalise ses derniers tours de piste en Top 14 Icon Sport
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À 33 ans, Wenceslas Lauret réalise ses derniers tours de piste en Top 14. Depuis le début de saison, il n’en reste pas moins le meilleur joueur du squad francilien…

Depuis que Bernard Le Roux, fauché par une série de commotions cérébrales mettant aujourd’hui sa carrière en péril, a posé un genou à terre, le Racing pleure l’association de malfaiteurs que le grand Bernie formait dans les Hauts-de-Seine avec Wenceslas Lauret. Car dans le pack du Racing, ce sont bel et bien ces deux noms qu’avait l’habitude de coucher Laurent Travers avant tous les autres, pour les grands rendez-vous ; ce sont ces hommes-là, par essence exécuteurs de basses œuvres, qui incarnaient jusque-là le visage dissuasif de l’entité francilienne, la part sombre d’un pack parfois peu considéré, sous nos latitudes. "Je sais que Bernard se sent isolé et j’essaie donc de l’aider au maximum, disait Lauret récemment. Le sujet de la commotion n’est pas tabou. Il faut en parler et éviter aux compétiteurs que nous sommes d’aller trop loin : une fois que le cerveau est brûlé, il n’y a plus rien à faire." Que Lauret se sente orphelin de son meilleur ami au club, c’est une certitude et c’est d’ailleurs pour lui rendre hommage qu’il a, ces trois derniers mois, choisit de délaisser le casque bleu qu’il portait depuis des lunes pour arborer le traditionnel heaume rouge de son compère convalescent. En revanche, que ses performances se ressentent de l’absence du deuxième ligne, on ne le jurerait pas : à 33 ans, Lauret (27 sélections) plaque donc toujours aussi fort, reste l’une des rampes de lancement privilégiées du Racing dans l’alignement et, qu’on le veuille ou non, est bien meilleur avec le ballon qu’il ne l’était à ses débuts, soit à une époque où sa relative maladresse pouvait prêter à sourire…

Un petit tour et puis s’en va ?

Mais jusqu’à quand le Racing pourra-t-il compter sur celui qui est, depuis le début de la saison son meilleur avant ? À ce sujet, plusieurs options cohabitent : la plus sérieuse énonce déjà que Wenceslas Lauret sera le "joker Coupe du monde" du Racing, jusqu’à ce que le Fidjien Kitione Kamikamica, le Springbok Siya Kolisi voire le Tricolore Ibrahim Diallo, ne soient rentrés de leurs obligations internationales ; la deuxième évoque un arrêt de carrière pur et simple, l’avenir professionnel du flanker international s’incarnant prochainement dans la création d’une agence immobilière implantée dans le sud-ouest ; la troisième piste est plus originale et le verrait signer un dernier contrat au Japon. Va donc falloir choisir, Lauret San

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