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Pro D2 - Fouassier « Ces deux matchs sont un tournant »

Par Sébastien CHABARD
  • Sebastien Fouassier entraineur des avants à Nevers
    Sebastien Fouassier entraineur des avants à Nevers Icon Sport - Icon Sport
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Sébastien Fouassier entraîneur des avants de Nevers

Vous avez terminé l’année sur une première victoire bonifiée face à Agen (39-13). En avez-vous senti les effets à la reprise, lundi ?

On a fait le match le plus abouti de la saison, de manière globale, en défense, en attaque et en conquête. On sentait les joueurs investis toute la semaine et notamment le jour du match face à Agen. On aurait pu continuer sur cette dynamique mais on aurait peut-être eu le contrecoup, un relâchement, une difficulté à redescendre de ce match. La coupure a fait du bien, c’est une bouffée d’oxygène. Grâce à cette victoire, les joueurs ont pu partir avec les idées au clair, cela pourra être bénéfique sur la reprise.

Justement, comment capitaliser

sur ce succès ?

Il faut déjà garder beaucoup d’humilité : on est toujours vers le bas, dans la seconde moitié du classement. On a eu des journées où on était relégables, ça nous fait garder un peu de mesure. Tous les clubs ont le même problème en Pro D2 ; ce championnat est homogène, dur, âpre, on doit être dans l’humilité du combat sinon dès qu’on se relâche, on le paie tout de suite.

Vous allez jouer à Soyaux-Angoulême, qui a annoncé s’être mis en mode commando pour le maintien. Comment préparez-vous ce déplacement ?

Une équipe qui se bat pour sa survie peut se montrer plus dangereuse, car toutes les notions de groupe, de solidarité, de combat, sont encore plus importantes. Avant même de parler de jeu, il faudra être au niveau sur ces valeurs.

Cette année, vos joueurs ne lâchent jamais de match à l’extérieur, même si les résultats ne suivent pas toujours. Vous qui êtes féru de préparation mentale, comment l’expliquez-vous ?

Le groupe montre effectivement des ressources intéressantes. On n’est clairement pas dans notre objectif, on est en retard au classement mais on n’est jamais très loin sur nos matchs, notamment à l’extérieur. Les joueurs n’ont pas lâché car ils sentent qu’on est plutôt dans le vrai. Le seul match qui fait tache, c’est notre défaite face à Vannes à la maison, qui a été une très grosse déception collective.

Vous entamez 2023 par un mini-bloc compliqué…

Oui, on commence par ce match à Soyaux-Angoulême, qui va être très difficile à prendre, puis on reçoit Oyonnax, une vraie machine, la seule équipe qui arrive à maintenir un haut niveau de performance cette saison. Ce bloc est un tournant très important pour nous. Si on remporte un match sur deux, on aura encore beaucoup de travail ; si on a deux victoires, on se sortira de la zone basse mais si on perd les deux matchs, on va beaucoup, beaucoup parler de maintien.

Après le match d’Agen, le manager Xavier Péméja a salué votre "travail de reconstruction" de la mêlée et de la touche, suite au départ de joueurs importants, les Tarrit, Ceyte, Bradshaw, Fabrègue. Comment recrée-t-on une alchimie ?

On avait une équipe jeune, les années précédentes. Là, elle s’est encore plus rajeunie. Il fallait que les nouveaux joueurs trouvent leurs repères, les sensations individuelles et collectives. On ne prend pas cinq ans de bouteille en quelques mois. Heureusement on a toujours des leaders, comme Hugues Bastide, Jason Fraser, Maxence Barjaud, Julien Kazubek. D’autres sont partis et il faut les remplacer. On est sur la bonne voie.

Vous êtes hors-jeu !

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