Maxime Mermoz, au sujet de Saint-André : "Je savais que c’était une baltringue, un lâche"

  • XV de France - Maxime Mermoz face à l'Italie, en 2013.
    XV de France - Maxime Mermoz face à l'Italie, en 2013. Dave Winter / Icon Sport
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Maxime Mermoz a vidé son sac quant à ses relations chaotiques avec Philippe Saint-André, lorsque ce dernier était sélectionneur du XV de France. L'ancien centre international (35 sélections) de Perpignan et Toulon s'est livré sans langue de bois, accusant notamment "PSA" d'avoir utilisé "tous les joueurs possibles" pour ne pas le faire jouer.

"Il ne prenait que ses potes. Soit les joueurs qu'il mettra titulaires et ceux qui seront contents d'être remplaçants. Et là je me suis dit que le rugby français était une supercherie ! Qu'ils ne se plaignent pas qu'ils aient des résultats de m*erde". Maxime Mermoz a réglé ses comptes avec Philippe Saint-André, dans le podcast "En Terrain Conquis". L'ancien centre international (35 sélections) a retracé sa carrière et vidé son sac pendant un peu moins d'une heure, micro à la main. Maxime Mermoz est notamment revenu sur la période 2014-2015, où il a souvent été relégué par "PSA" dans la hiérarchie des centres français. 

 "Si je vous racontais les discours et comment on s’entraînait, c’était une blague. Et il a essayé tous les mecs possibles et imaginables pour ne pas me faire jouer. Il ne savait pas comment l’expliquer donc il avait l’air d’un con, tonne Mermoz. Là où il s’est le plus ridiculisé, c’est quand il ne me prend pas au Tournoi 2015 en disant que c’était un choix sportif alors que je suis élu meilleur centre tous les ans ! Il dit que je suis un mauvais mec et j’étais tellement un mauvais mec qu’une semaine après il doit me rappeler et me nomme même capitaine des trois-quarts ! Même Thierry Dusautoir est venu me remercier en me disant que j’avais réveillé tout ça.

XV de France - Philippe Saint-André (à gauche) et Maxime Mermoz (à droite).
XV de France - Philippe Saint-André (à gauche) et Maxime Mermoz (à droite). Fred Porcu / Icon Sport

"Il passe devant moi, marche et baisse la tête, même pas un bonjour, rien"

Le quadruple vainqueur du Top 14 n'a pas épargné son ancien sélectionneur, qu'il accuse notamment "de baltringue et de lâche". Maxime Mermoz et Philippe Saint-André se sont recroisés en 2019 pour un dîner d'hommage à la carrière de Johnny Wilkinson. Selon l'ancien catalan, les deux hommes ne se sont pas échangés un mot. " Il passe devant moi, marche et baisse la tête, même pas un bonjour, rien… Là dans ma tête je me dis : "Je savais que c’était une baltringue, un lâche, surtout qu’il m’avait traité de taupe alors que lui invitait les journalistes en semaine à manger au restaurant pour les nourrir et s’assurer qu’ils soient gentils avec lui". C’était à l’image du personnage…"

Top 14 - Maxime Mermoz (Toulon)
Top 14 - Maxime Mermoz (Toulon) Alexandre Dimou / Icon Sport

"Avant d'aller à Toulon, j'hésitais entre le Stade français et Montpellier"

Dans le podcast, Maxime Mermoz est également revenu sur ses différentes expériences en club. Après son passage à Perpignan (2008-2012), l'ancien centre a choisi de partir de la Catalogne pour relever un nouveau défi. À l'époque, le centre international hésitait même entre deux projets bien différents avant de finalement rejoindre la Rade. "Avant d'aller à Toulon, j'hésitais entre le Stade français et Montpellier. Pour moi, le MHR représentait un club d'avenir. Quand il y a un grand chef d'entreprise comme Mohed Altrad et un responsable sportif comme Fabien Galthié Galthié, ça ne pouvait que marcher. Mais ensuite Bernard Laporte m'a appelé, il m'a dit que ça allait bien se passer au final j'ai joué 90% des matchs quand j'étais à Toulon. On comptait vraiment sur moi, au milieu de Wilkinson, Giteau et toutes les stars de l'époque".

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