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Top 14 - Bayonne : l'au-revoir de Martin Bogado

Par Edmond LATAILLADE
  • Arrivé en tant que joker médical, Martin Bogado fera ses adieux à l’Aviron bayonnais face au RCT, ce samedi. Photo IconSport
    Arrivé en tant que joker médical, Martin Bogado fera ses adieux à l’Aviron bayonnais face au RCT, ce samedi. Photo IconSport
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Martin Bogado disputera son dernier match face à Toulon. Il ne lui a fallu que cinq rencontres de championnat pour être adopté par Jean-Dauger. À l’image des autres argentins comme Facundo Bosch ou les inoubliables Martin Bustos Moyano et Mariano Galarza.

Le contrat de Martin Bogado, joker médical d’Arthur Duhau, expire le 31 décembre. Il rejoindra les Highlanders en Nouvelle-Zélande, dans le but d’intégrer la sélection argentine pour le prochain Mondial. Ailier, plutôt arrière, il a eu la lourde tâche, non pas de faire oublier Gaëtan Germain, "out" pour la saison, mais de pallier son absence par son jeu au pied long et précieux. Le jeune joueur de 24 ans, recruté par Gerard Fraser et Grégory Patat, aura disputé six matchs avec Bayonne en comptant celui à venir face à Toulon. Jusqu’ici, il a joué 80 minutes à chaque fois et connu qu’une seule défaite, à Montpellier, pour un nul à Pau et trois victoires face à Perpignan, Toulouse et Lyon.

Voici ce qu’il pense de son passage à Bayonne.

Son meilleur souvenir

Le match contre Perpignan. L’ambiance que je découvrais était incroyable. Le public de Bayonne et du Pays basque a un "charisme". Il fait partager son énergie. On a renversé ce match grâce à son euphorie. On a ressenti son souffle. Il y a eu d’autres très bons moments mais c’est celui qui m’a le plus marqué.

J’avais déjà vu, sur des vidéos, comment était le public, le stade, l’atmosphère, mais ça a été une surprise quand je suis rentré pour la première fois sur cette pelouse.

Son plus mauvais moment

Il n’y en a pas eu. Je n’emporte avec moi que de bons souvenirs.

Le partenaire avec qui il s’est entendu le mieux

Facundo Bosch et Manu Leindekar, qui sont Argentin et Uruguayen, ont facilité mon adaptation. Ils m’ont aidé pendant les matchs mais aussi dans la vie pour que je me sente bien et très à l’aise ici. Ce n’est pas évident quand on vient d’un autre pays. Après il y a eu le staff et tous les autres joueurs. Sur le terrain, il y a Camille (Lopez) et Max (Machenaud) qui sont de très bons guides. J’ai apprécié et profité de leurs connaissances, leur expérience, deux très grands spécialistes de ce sport. Camille est une référence. J’ai appris beaucoup de lui car, comme moi, il utilise beaucoup le pied. Comme Max. Il y a eu aussi Mickaël (Ruru), et Guillaume (Rouet), deux excellents joueurs. Avec eux je me sens à l’aise.

Le joueur qui l’a le plus impressionné à Bayonne

Rémy "Baguette" (Baget). Il est surprenant, a des mains. Et Camille Lopez bien sûr.

Le joueur adverse qui l’a impressionné

"Juanchi" Mallia. C’est également un ami. Un talent pur. Zac Henry, le dix de Pau, m’a aussi impressionné.

L’équipe la plus redoutable qu’il a croisée

Le Toulouse de la deuxième mi-temps. Quand elle a commencé à jouer. Montpellier aussi, dans sa dimension physique. Pour les autres, on s’est accroché et on ne s’est quand même pas senti en danger. Néanmoins, tous les matchs ont été durs.

Son pronostic pour la fin de saison de Bayonne

Je sens bien cette équipe. Avec ce staff, ces joueurs. Elle a tout, non seulement pour se maintenir, mais aussi pour se mêler à la lutte pour une possible sixième place. Si tout se passe bien, cette équipe a le potentiel pour aller plus haut.

Son avis sur Toulon

Je sais seulement que c’est un club historique. Mais je connais Facundo Isa. On a fait la tournée en Europe ensemble avec les Pumas. Très bon joueur. Il a aussi Cheslin Kolbe que je n’ai jamais rencontré. Mais j’aime jouer contre les meilleurs.

L’avis de Grégory Patat

Il s’est vite adapté à l’environnement, à notre jeu. Il a un potentiel athlétique impressionnant, il est très bon sur les ballons hauts, il a une grosse longueur de jeu au pied. Quand il a de l’espace, il fait très mal. On ne s’est pas trompé quand on l’a recruté et on le regrettera.

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