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Top 14 - Le Stade toulousain saura s’en contenter contre Castres

Par Jérémy FADAT
  • En force, Meafou a été l'auteur du seul essai du match
    En force, Meafou a été l'auteur du seul essai du match MIDI OLYMPIQUE - PATRICK DEREWIANY
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Empruntés dans le jeu, poussifs par moments, les Stadistes veulent d’abord retenir la victoire, qui permet de conforter leur place de leader.

Après le match, l’ailier Matthis Lebel l’avouait : «Nous avons envie de proposer un rugby total. Mais tout n’a pas été parfait, loin de là.» En ce sens, lui et ses partenaires avaient de quoi être frustrés. Malgré des intentions indéniables en début de rencontre, les Toulousains ont parfois joué à l’envers et ont ainsi commis de trop nombreuses fautes de mains. «Il y a eu beaucoup de déchet en première mi-temps, ce qui nous a empêchés de mettre notre jeu en place, reconnaît l’entraîneur de la défense Laurent Thuéry. On pense notamment à toutes ces passes devant la défense qui n’étaient pas très bien sentis. Nous sommes ensuite tombés dans un faux rythme.» Et ses hommes ont donc dû s’adapter à leurs limites du jour pour se montrer efficaces. C’est pourquoi ils ont souvent insisté au près, là où ils ont trouvé de l’avancée. «Cela nous a permis de marquer, insiste Thuéry. Il fallait passer par un jeu un peu plus restrictif, autour des rucks, en y mettant de la vitesse.» Et cela rappelle les récents mots du manager Ugo Mola, lequel souhaite que son équipe soit «la plus caméléon possible», pour qu’elle puisse évoluer suivant les conditions, l’adversaire et sa propre réussite. Lebel en sourit : «On n’a pas fait du grand rugby mais il faut savoir gagner ce genre de match, comme au Munster d’ailleurs. Le match, là-bas, nous avait bien préparé au derby.»

«Le Top 14 est un marathon»

Surtout, le Stade toulousain a payé assez cher la saison passée son gros passage à vide au cœur de l’hiver, et le retard accumulée dans la course à la qualification, pour apprécier aujourd’hui sa première partie d’exercice, qui lui vaut le statut honorifique de champion d’automne. Assis dans leur fauteuil de leader en Top 14, avec neuf points d’avance sur la troisième place, sans oublier le départ idéal en Champions Cup avec deux succès en autant de rendez-vous, les Rouge et Noir peuvent appréhender les futures échéances avec sérénité. «C’est important car il va y avoir de gros matchs et la période internationale va arriver, note Lebel. Cela peut permettre au staff de gérer l’effectif et de procéder à un turnover.» Même si son coéquipier Dorian Aldegheri prévient : «Il ne faut pas s’endormir pour autant. L’an dernier, à cette même époque, on a eu un match reporté puis une succession de rencontres derrière où on s’est vraiment embêtés. Ce championnat peut vite tourner.» Voilà aussi pourquoi Toulouse sait se contenter de cette victoire, certes étriquée et poussive, seulement cinq jours après avoir battu Sale. «Le Top 14 est un vrai marathon, explique Thuéry. C’est très bien d’être dans notre position mais tout reste à faire.»

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