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Top 14 - Le "cauchemar" de Lorenzetti après la défaite contre le Stade français

  • Le "cauchemar" de Lorenzetti après la débâcle des siens face au Stade français
    Le "cauchemar" de Lorenzetti après la débâcle des siens face au Stade français Icon Sport
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Après cette défaite cinglante, les dirigeants du Racing 92 ont eu des mots très forts. Les voici retranscrits…

Comment expliquer le club des Hauts-de-Seine, qui restait sur cinq victoires avant que la Champions Cup ne débute, marche depuis trois semaines à côté de ses pompes ? La rouste encaissée au Havre face aux Leinstermen (10-42), dans une compétition que l’entité francilienne désire tant, a-t-elle brutalement fracassé les certitudes qu’avait emmagasinées le club avant la parenthèse internationale ? Difficile à dire. Mais dans les faits, on constate que ce Racing, étrillé dans le derby francilien par son grand Satan, est au mieux fiévreux, au pire malade. Battu trois fois lors des trois derniers matchs qu’il eut à disputer (Leinster, Harlequins et maintenant le Stade français), le club ciel et blanc manque de détermination, rate des plaquages, commet des en-avants et déçoit ses supporters. Pire, il souffre dans l’alignement (cinq ballons perdus face à Paris) et reste très indiscipliné, pour une équipe aspirant aux plus hautes sphères du rugby continental : sanctionnés quinze fois contre le Leinster, quatorze fois contre les Harlequins, les coéquipiers de Gaël Fickou ont donc été pénalisés à quatorze reprises lors du derby francilien. C’est grave, docteur ? Au terme du derby francilien, le président Jacky Lorenzetti nous confiait : «Je crois qu’en quinze ans de présidence, je n’avais jamais vécu un tel cauchemar. On a vu un piètre Racing, vraiment… Dans les vestiaires, j’ai éructé pendant cinq minutes… J’ai passé ma déception et mes nerfs sur les joueurs… Ce n’était pas très "Pierre de Coubertin", je le conçois, mais ça m’a fait du bien. Après quinze ans d’effort, je me suis octroyé ce droit. Vous savez, ce match est toujours particulier pour moi. Je l’avais dit aux joueurs dans la semaine : le derby, c’est un peu le match du président… Je leur avais demandé de gagner, ils ne l’ont pas fait et je leur ai alors dit des choses méchantes… Mais bon… Je compte sur les sourires de mes petits-enfants pendant les fêtes pour me faire oublier tout ça.»

Et après "la honte ?"

La colère de Lorenzetti, Laurent Travers, le patron sportif du club ciel et blanc, la partageait largement : «Ça fait trois semaines qu’on ne reconnaît pas le Racing. Il ne faut surtout pas fuir mais plutôt affronter cette période difficile. Les défaites en Champions Cup ont mis un coup de frein, un coup de doute à notre équipe et il faut aujourd’hui retrouver l’essentiel pour rebondir. […] Contre le Stade français, nous n’avons pas été invités : pas invités dans la conquête, pas invités dans la discipline et pas invités non plus dans l’animation. Il y a de la honte ; il y a un sentiment d’humiliation, même» Ce Racing, souffrant pour ne pas dire malade, doit désormais rebondir au plus vite. Et en ce sens, le prochain déplacement à Castres s’annonce pour le moins capital…

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