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Pro D2 - Imperturbable Oyo-machine

  • Les Oyomen de Thomas Laclayat ont démontré une impressionnante puissance de frappe face à Colomiers.
    Les Oyomen de Thomas Laclayat ont démontré une impressionnante puissance de frappe face à Colomiers. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Oyonnax n’a pas oublié les ingrédients d’un succès à l’extérieur qui sont aussi ceux qui font sa réussite depuis quatre mois.

Les premiers échanges de cette rencontre, en guise de point d’orgue de cette phase aller du Pro D2, donnaient le ton d’une musique que l’on fredonnait déjà depuis plusieurs semaines… Les longs coups de pied des Soulan, Sweetnam et co et les montées défensives ultra-agressives, toujours à la limite du hors-jeu, étaient la base d’un nouveau succès, le neuvième consécutif pour les Oyomen. Pourtant, Fabien Cibray révèle que la dynamique n’est pas construite ainsi : "On ne parle pas de série entre nous mais de processus : comment gagner le prochain match, la prochaine séquence, les vingt prochaines minutes ? On parle très rarement de résultats. On ne tient pas compte des seize points d’avance." L’entraîneur de l’attaque oyonnaxienne a considéré que cette rencontre avait son lot d’erreurs ("mauvaise chasse, mauvais jeu au pied, mauvaise couverture") mais son exigence n’a d’égale que la supériorité de son équipe ! Au vrai, particulièrement sur le premier acte, les Oyomen ont été "infranchissables", comme l’avouait Charlie Cassang : "On s’était dit de renvoyer la pression chez eux pour les laisser jouer. C’est ce qu’on a fait. Et depuis le début de la saison, on s’appuie sur notre défense. Quand on est comme ça, on est infranchissable. "

Le défi physique comme atout

Mis dans de bonnes conditions par des collisions souvent favorables, Oyonnax rugby a pu mettre une pression d’enfer sur les montées défensives et par le biais du jeu au pied d’occupation. De plus, il ne leur a fallu que quelques opportunités pour inscrire les trois premiers essais en vingt-cinq minutes. De quoi tuer le match très tôt. "Ils ont quatre pénalités dans nos 22 mètres et à la fin du match ça fait quatre essais pour eux", notait Julien Sarraute, dont l’équipe était dans le schéma inverse. Les deux premiers essais montrent que la puissance et la maîtrise des partenaires de Tommy Raynaud sont grandes : Une pénalité jouée vite, une succession de passes devant la ligne et à chaque fois, de l’avancée au contact. "C’est vrai qu’on est dense, reconnaissait le patron des avants Charlie Cassang. À chaque poste, on a deux ou trois joueurs de très haut niveau. On ne se le cache pas, on a cette année une équipe pour monter en Top 14. On est persuadé qu’on va le faire. Chaque semaine, on veut prouver à tout le monde que c’est nous. C’était important de venir à Colomiers avec des ambitions."

Preuve que cet Oyonnax-là est fait d’un autre bois, c’est que la dernière victoire à Colomiers datait du 31 août 2018 (18-19). Le fait d’avoir creusé l’écart si tôt et d’avoir remporté ce match contre un prétendant assumé à la phase finale avec dix-sept points d’écart montre qu’Oyonnax a franchi un cap cette saison. Et il sera bien difficile de dire qui sera en mesure de les détrôner.

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