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Champions Cup - Baille : "Une compétition comme celle-ci, tu n’as qu’une envie, c’est de la gagner"

Par Midi-Olympique
  • Cyril Baille a signé son retour le week-end dernier face au Munster
    Cyril Baille a signé son retour le week-end dernier face au Munster Icon Sport - Icon Sport
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Opéré des adducteurs l’été passé puis victime d’un énorme hématome en novembre, Cyril Baille a fait son retour à Limerick. Pour son plus grand plaisir…

Que retirer du succès à Thomond Park pour votre entrée en Champions Cup ?

Un déplacement au Munster est toujours très dur. C’était la première fois, pour la majorité de l’effectif, avec ce stade plein et ce public. L’atmosphère était particulière avec ces conditions climatiques dont on n’a pas l’habitude. Le brouillard était impressionnant. Quand on en reparlera, on dira qu’on y était (sourire). Mais on l’avait bien préparé. Le groupe a été solidaire. C’est vraiment ce qui a fait la différence, notamment sur la fin qui était tendue, mais comme toujours là-bas. Commencer par un succès à Thomond Park, c’est énorme. Ugo (Mola) n’a cessé de répéter qu’il n’y a que quatre matchs dans ce format. Chaque rendez-vous est capital et il faut vite entrer dans la compétition. C’est ce que l’on a fait.

Que vous inspire Sale ?

Cette équipe a impressionné contre l’Ulster, comme depuis le début de saison. Le plus marquant, c’est sa densité physique, avec un paquet d’avants costaud et une mêlée performante. Puis il y a certains joueurs rapides derrière. Elle possède des facteurs X capables de faire la différence à tout moment. On a vu des vidéos, on sait à quoi s’attendre. Le Munster était solide mais le deuxième morceau le sera aussi.

Êtes-vous habités par l’envie de reconquérir le titre en Champions Cup ?

Une compétition comme celle-ci, tu n’as qu’une envie, c’est de la gagner. Mais, avant le titre, il faut penser à chaque match qui se présente pour y parvenir. Cela reste bien sûr dans un coin de la tête mais ne se focaliser que là-dessus, ce serait se prendre pour d’autres.

Après avoir été opéré des adducteurs l’été passé, vous vous êtes de nouveau blessé avec les Bleus. Comment avez-vous vécu votre retour à Thomond Park ?

Je n’y pensais pas, il y a quelques semaines, au vu de ma blessure… Mais il y a finalement eu plus de peur que de mal. J’avais un énorme hématome qui, j’ai de la chance, s’est résorbé assez rapidement. J’étais heureux de retrouver le groupe sur un match pareil. Il faut savourer ce genre de moment. Nous sommes des privilégiés.

Avez-vous eu peur ?

Je n’ai pas forcément douté mais j’ai eu peur dans le sens où c’était impressionnant sur le coup. Les premiers examens ont été très rassurants et j’ai compris qu’il me fallait juste prendre mon mal en patience. Je veux désormais regarder devant, profiter du plaisir de jouer. Même pour un entraînement, c’est une chance d’être sur un terrain, je le sais. Les années passent et on ne s’en rend pas spécialement compte. Moi, j’approche de la trentaine et je me le dis de plus en plus. Parce que, quand je n’y suis pas, ça me manque.

Vous avez vécu beaucoup d’émotions…

Oui, je suis aussi devenu papa, donc le dernier mois a été très riche en émotions. Mais la naissance de ma fille, Anna, est la plus belle chose qui me soit arrivée. C’est tellement fort. Novembre 2022, je m’en souviendrai… 

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