Top 14 - Pierre-Henry Broncan (Castres) : « Semaine de merde, match de merde »
Déjà mal en point à l’extérieur depuis le début de saison, le Castres Olympique a pris une rouste qui ne peut que servir d’électrochoc pour la suite.
Un calvaire. Dès le premier ballon et cet en-avant grossier commis à la retombée du coup d’envoi. Puis, dans la foulée, cette improbable perte de balle en touche, bonifiée en essai rochelais.
Samedi, à peine 15 heures sonné, il semblait déjà écrit que le CO passerait un sale après-midi. Pas de fumée sans feu ? Sans être devin, Pierre-Henry Broncan l’avait visiblement senti venir, en amont. « On a fait une semaine de merde, on fait un match de merde ! », pestait le manager tarnais peu après la déculottée (53-7) dont le vice-champion de France se souviendra sans doute un moment.
Que dire d’autre à chaud, au regard d’un tel score ? « Il n’y a rien à dire, justement… Le score parle de lui-même. C’est comme ça, c’est un mauvais moment à passer. Maintenant, d’abord, il faut se remettre au boulot. Fermer sa gueule, aussi. Et se remettre en question. Moi en premier, le staff en premier. Les joueurs, également… Et rebondir dimanche prochain en recevant Pau à Pierre-Fabre dans un match qui, comme toute réception, sera important. »
La clé ? « S’énerver »
D’autant plus important que le Castres olympique fait du sur place loin de son stade fétiche, imprenable depuis bientôt deux ans. Avec un seul point pris à l’extérieur cette saison, avant ce voyage à Deflandre, le dernier finaliste du Top 14 n’a finalement fait qu’étrenner son étonnant statut de visiteur le moins prolifique du trimestre. Si l’étiquette paraissait factice jusqu’alors - le CO tenant récemment tête à Lyon et Toulon - la voilà désormais bien davantage collée au front. Au point de nécessiter une réelle introspection.
« Je pense qu’il faut qu’on s’énerve, plaide « PHB ». C’est un sport de combat, je ne suis pas sûr que tous les joueurs étaient prêts à faire le même combat… On a trop manqué de justesse à tous points de vue pour rivaliser contre le champion d’Europe. De justesse technique comme tactique. » Reste une nuance de taille, à ne pas occulter. Face à un Stade rochelais en tel état de grâce, il apparaît légitime de se demander qui n’aurait pas pris une leçon.
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés Midi Olympique.
Abonnez-vous pour débloquer cet article.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous- Et Lyon a lâché les chevaux...
- Montpellier : les motifs parfaits de Tisseron
- Pour Bayonne, il ne fallait pas rêver !
- Les oubliés du Racing 92 vous saluent bien !
- La Rochelle ne pouvait pas mieux laver l’affront
- Gibbes : « On a brisé les cœurs de notre public »
- Malgré les changements, l’UBB gâche et se fait sonner par le gong
- Le renouveau de l’UBB attendra
- Usap : que c’est bon pour le moral
- À Brive, rien n’a changé malgré les mots
- Victorieux face à Brive, les Palois ne sautent pas au plafond
- La période de l’Avent, pas des avants pour le Stade français
- Pour Toulon, une victoire à mi-temps face au Stade français
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?