Saint-Simon, leader plus qu’inattendu
Parti pour jouer le maintien, le club du Cantal, à sa plus grande surprise, est en tête de sa poule de Fédérale 3
Saint-Simon, leader de la poule 16 de Fédérale 3, est un leader particulier pour deux raisons. «L’objectif était le maintien en Fédérale 3, reconnaît dans un sourire l’entraîneur des trois-quarts, Stéphane Serre. Personne ne nous attendait là !» L’objectif n’a pas changé. Le coach a calculé qu’un succès chez le troisième, Guéret, ce dimanche, assurerait le maintien en Fédérale 3. La deuxième particularité est le différentiel de points… Négatif ! Il est le seul le leader de poule des divisons nationales, et certainement de tous les championnats de Série, dans ce cas. Après une première défaite de 21 points à Saint-Cernin, maintenant deuxième, l’équipe du Cantal surfe sur une série de six succès, souvent sur le fil, par un écart maximum de six points (25-19 à Cusset le 6 novembre).
«Ils vont nous faire avoir un infarctus, rigole Stéphane Serre, associé sur le banc à Yann Lavaurs et William Reygade. C’est parti d’un exploit à Saint-Jean-des-Vignes, où nous avons gagné (21-19), alors que tout le monde nous promettait d’en prendre soixante-dix. Depuis, dans le dernier quart d’heure, il y a un supplément d’âme». Et malgré tout un excédent de bagages… Depuis l’équipe renverse des montagnes, quasiment au sens propre. «Quand on s’aligne face à notre adversaire, on voit la différence ! On a des gros, des très grands, des maigres. On a l’impression que c’est la septième compagnie !» Pour les accompagner, ces soldats bénéficient d’un état-major de luxe, avec le renfort le mercredi des Aurillacois, Jean-Baptiste Singer et David Delarue.
La bonne alchimie
Sur la base d’un groupe existant, neuf juniors ont rejoint l’équipe à l’intersaison, et trois joueurs expérimentés apportent leur science : le pilier, Feliuaki Taukeiaho, passé par Aurillac, le deuxième ligne, Pierre Lajarrige et le centre, Joffrey Durieu, en provenance de Saint-Cernin, Saint-Simon a trouvé la bonne alchimie.
«On mélange des anciens pros avec des débutants, explique Stéphane Serre. Il y a des gamins qu’on n’attendait pas à ce niveau. Et on récolte les fruits de la saison dernière. On apporte des outils aux joueurs aux joueurs pour qu’ils créent leur aventure.» Maintenant que l’effet de surprise est passé, la question est de savoir si Saint-Simon va pouvoir durer. Comme l’indique son point-average, l’équipe n’a pas une grosse marge. «Nous sommes le pot de terre contre le pot de fer, rappelle le coach. J’espère que nous serons la bonne surprise de l’année. L’important reste de ne pas faire preuve de suffisance, de ne pas se croire arrivés.
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