Top 14 - Mickaël Ivaldi (Stade français) : « Toulon, c’est ma vie, mes racines »
Avant d’affronter son ancien club dans une rencontre synonyme de virage important, le talonneur Mickaël Ivaldi a accepté de raconter ses liens avec "sa" ville de Toulon.
C’est l’heure de vérité pour le Stade français. Deuxième du classement avec La Rochelle et le Racing 92, le club de la capitale, qui compte six rencontres à l’extérieur pour seulement quatre à domicile, a l’opportunité sur les deux rendez-vous à venir de concrétiser son bon début de saison. Deux réceptions contre des clubs huppés, d’abord le RCT puis le Stade rochelais, pour une opportunité de frapper fort et marquer les esprits. Les joueurs de Quesada s’apprêtent donc à vivre un virage important de leur saison. "Ces deux rencontres peuvent nous permettre de nous stabiliser dans le haut du Top 14 et de basculer du bon côté car pour l’instant, c’est vraiment très serré, glisse Mickaël Ivaldi, un des hommes forts du pack parisien. Mais commençons d’abord par le match de samedi."
Justement, Toulon, parlons-en. Pour le talonneur stadiste, ce match a toujours une forte particularité. Ce club, il l’a quitté en 2013 sur un titre de champion d’Europe. " J’étais jeune, la concurrence féroce, dit-il. Je n’avais pas le statut d’un joueur cadre. Montpellier m’a fait une offre me permettant d’avoir plus de temps de jeu, c’est ce qui m’a séduit. Mais ça a été un crève-cœur de quitter Toulon. J’ai vécu des moments difficiles au début." Et pour cause. "Toulon, c’est ma vie, ça représente tout pour moi, reprend-il. C’est ma famille, mon épouse, mes attaches, mes racines. Mes enfants sont nés à Toulon, notre maison familiale est là-bas." Dans sa voix, l’émotion se fait palpable. L’affect pour sa ville, son club, résonne fort à l’autre bout du téléphone. À chaque week-end de libre, à chaque semaine de vacances, c’est dans la maison familiale que Mickaël Ivaldi aime se ressourcer avec les siens. Son mariage le 16 juillet dernier avec Océane, impossible de l’envisager ailleurs.
Des souvenirs en pagaille
Avec le RCT, des souvenirs, il en a en pagaille. Logique, forcément logique. Venu du Rugby club du Las, il débarque à 15 ans chez les Rouge et Noir où il tisse des amitiés très fortes, comme avec Xavier Chiocci, avec qui il est aujourd’hui propriétaire de deux restaurants situés sur la rade. "Je me souviens qu’on se prenait un petit kebab avec Xav avant d’aller au match on rêvait d’être un jour à la place de Martin Jagr, Momo Dridi ou encore Camille Traversa. " Ce jour-là, il est arrivé en 2010. "C’était le 9 octobre face à Cardiff en Heineken Cup, annonce-t-il comme si c’était hier. J’étais remplaçant, la semaine suivante j’étais titulaire contre les Harlequins. Et je n’ai plus quitté le groupe professionnel. C’était un rêve éveillé. Mourad (Boudjellal, N.D.L.R.) avait fait signer Jonny Wilkinson, Joe Van Niekerk, Bakkies Botha, Joselino Suta. C’était dingue. Avec ces mecs-là, j’ai quand même gagné une Coupe d’Europe."
Samedi soir, dans les travées de Jean-Bouin, son papa, sa belle-maman et des amis seront présents, tous montés à la capitale pour l’événement. Et cette fois-ci, Ivaldi l’assure : "Il n’y aura pas de sentiment."
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