Flament : "On sait que ça va vraiment ferrailler face à ces Sud-Africains"

  • Thibaud Flament - XV de France
    Thibaud Flament - XV de France
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XV DE FRANCE - Repositionné en numéro 5 après le forfait de Paul Willemse, le Toulousain Thibaud Flament a marqué des points à ce nouveau poste, contre l’Australie. Interrogé mercredi soir à Marcoussis, il a longuement expliqué quelles étaient les exigences de ce changement de tunique.

On attend tous ce match depuis des semaines. Et vous ?

Il y a une impatience, c’est certain. Dès le début de préparation, on savait que ce match face aux Springboks nous attendait et clairement, on a tous hâte d’y être. […] Contre l’Australie, on s’est fait un peu surprendre, on a fait pas mal d’erreurs mais à notre décharge, nous n’avions pas joué ensemble depuis six mois. On avait du mal à se trouver, quoi…

Le prochain match face aux champions du monde est-il un révélateur pour le groupe France ?

Oui, c’est un vrai test. Ca fait à nos yeux partie du cheminement jusqu’à la Coupe du monde. On n’a pas encore croisé l’Afrique du Sud et c’est bien de voir où on se situe. En termes d’engagement et d’intensité, on montera d’un ou plusieurs crans samedi soir. Ca va vraiment ferrailler.

Quand on pense aux numéros 5 du circuit international, on a souvent à l’esprit des mecs de 145 kg et ce n’est pas votre cas. Vous sentez-vous à l’aise à ce poste ?

Oui, comme j’apprécie aussi ma polyvalence deuxième et troisième ligne. Le travail en numéro 5 est toutefois très différent : le numéro 4 est plus léger, plus mobile, plus athlétique et joue plus au ballon. Un numéro 5, en théorie, est plus costaud, impacte les rucks et tente de destructurer les mauls. Ca change, quoi. Et ça me plaît.

Que vous inspirent les deuxième-lignes sud-africains ?

Dans le monde, ils font figures de références à ce poste. Ils sont très combattants et très adroits techniquement, le "offload" magnifique réalisé par Eben Etzebeth contre l’Irlande en est d’ailleurs la plus belle preuve.

Antoine Dupont a été oppressé comme rarement face à l’Australie. Avez-vous travaillé à sa protection cette semaine, à l’entraînement ?

Non, pas particulièrement. Mais il est important que les libérations soient propres pour lui et qu’il ait de la place pour jouer. Ce sera donc à nous de nous adapter si l’on voit qu’il est à nouveau sous pression. Ce sera à nous de lui proposer des solutions plus proches pour le décharger un peu.

Que vous évoque le stade Vélodrome ?

J’y ai joué avec le Stade toulousain contre Toulon. C’est un stade mythique et une ambiance particulière : sur les moments difficiles, cette atmosphère pourra nous pousser. On s’attend tous à vivre quelque chose de très fort.

Bernard Le Roux et Virimi Vakatawa, respectivement arrêtés pour une commotion cérébrale et un problème cardiaque, sont récemment passés vous voir à Marcoussis. Quel effet cela a-t-il eu sur vous ?

Ce sont deux joueurs qui ont marqué l’histoire de cette équipe. Ils ont fait passer des messages et ça nous a à la fois touchés et boostés.

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