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Top 14 - Une victoire sous plusieurs angles pour le Racing 92

  • Juan Imhoff et Max Spring ont fait un match magnifique à Brive, une démonstration offensive.
    Juan Imhoff et Max Spring ont fait un match magnifique à Brive, une démonstration offensive. Midi Olympique - Diarmid Courrèges
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Le Racing est une force dominante avec une kyrielle de sélectionnés venus des quatre coins du monde. Et pourtant, cette victoire était aussi celle d’un certain cocorico.

Nous sommes ressortis tout ébouriffé de ce match à neuf essais, quatre pour le Racing… et cinq pour Brive. Comment l’analyser ? On pouvait le faire sous plusieurs angles. Le Racing aurait-il pu se faire renverser in extremis ? Factuellement oui, mais la vérité de ce match se situe ailleurs. Le baroud d’honneur final des Brivistes fut magnifique, mais on ne nous enlèvera pas la sensation qu’il était désespéré. À la 66e minute, le Racing avait passé la barre des quarante points à l’extérieur, avec quatre essais au compteur. Et quels essais… On vous a décrit en page "grand angle" le premier essai conclu par Nolann Le Garrec avec deux interventions de classe de Max Spring. Celui de Gibert à la 66e incarna au moins autant l’insolente supériorité des Parisiens. Balle récupérée sur renvoi, les trois-quarts parisiens lancent une attaque placée départ arrêté qui surclasse la défense adverse. Cadrage débordement d’école de Warrick Gelant sur son premier ballon pour Christian Wade qui lui remet et Gelant retrouve Gibert à son intérieur. Pas de déséqulibre, pas de surnombre, pas de coup du sort particulier, pas d’interception meurtrière : un essai de classe pure attaque défense, comme une démonstration.

Wade a été international anglais et même lion britannique, il est arrivé en cours de saison comme joker, Warrick Gelant compte neuf sélections pour le pays champions du monde. Il a manqué le début de saison parce qu’il faisait le Tournoi de l’hémisphère sud. Sur les six joueurs parisiens susceptibles de jouer parmi les trois-quarts, cinq ont été internationaux dans des nations majeures (France, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Argentine) et ils étaient servis par l’ineffable Fin Russel et ses 62 capes pour l’Écosse plus une pour les Lions. Une accumulation de références qui finit par peser face à un budget raisonnable du Top 14.

Huit Français titulaires dans le paquet d’avants

Ce championnat est peut-être en effet celui des budgets, mais il recèle aussi ses paradoxes, prenons le pack du Racing. Au coup d’envoi, il était composé de huit Français, et ceci, sans le naturalisé Bernard Leroux (blessé de longue durée). Ce n’est pas si fréquent.

Les huit avants titulaires du Racing n’étaient même pas tous internationaux, Chouzenoux n’a jamais fréquenté les Bleus, Anthime Hémery non plus. Jannick Tarrit jouait l’an passé en Pro D2. Parmi les remplaçants, Maxime Baudonne auteur de l’essai décisif n’a connu qu’une seule titularisation en Top 14 dans sa carrière (en huit apparitions). La victoire des Franciliens à Brive pouvait donc en effet analyser sous plusieurs angles.

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