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Pro D2 - Une vrai bouffée d’oxygène pour Aurillac

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Les cantaliens ont fait ce qu’il fallait pour venir à bout d’une équipe de Béziers ambitieuse, mais stérile.
    Les cantaliens ont fait ce qu’il fallait pour venir à bout d’une équipe de Béziers ambitieuse, mais stérile. Icon Sport - Icon Sport
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Les cantaliens ont fait ce qu’il fallait pour venir à bout d’une équipe de Béziers ambitieuse, mais stérile.

Malgré un score très serré et une victoire qui s’est dessinée dans les dernières secondes, c’est certainement le match le plus abouti de la saison à domicile. Vendredi, les Aurillacois ont été propres, concentrés et solidaires du début à la fin. Mieux, ils ont même proposé du jeu durant quatre-vingts minutes face à un adversaire pourtant pas venu pour jouer les touristes. « Ce soir c’est de la frustration et de la déception. On fait une première mi-temps correcte où on défend énormément, on ne prend pas de points. Après, on franchit deux ou trois fois, mais personne en soutien et du coup on ne concrétise pas nos actions. Ça nous fait mal après. » Cyril Bonnafous, l’un des entraîneurs biterrois, résume ainsi parfaitement la rencontre, à peine satisfait du point de bonus défensif. Car Béziers, malgré un excellent Adrien Latorre au pied et la puissance dévastatrice d’un James Tofa ou encore Watisoni Votu, a laissé passer sa chance sur le premier acte, celui où il a réussi à franchir, mais s’est heurté à ce qu’Aurillac s’est faire de mieux, défendre sa ligne. À ceci près que les locaux ont aussi pu compter sur un David Delarue omniprésent tant dans l’animation qu’en défense. Une partition quasi parfaite qui a, de plus, donné le ton au groupe.

« Ce soir, on a pu s’exprimer »

Des Cantaliens à qui l’on promettait les pires difficultés face aux blessures, aux incertitudes, à la capacité des uns et des autres à enfiler le costume de la constance, de la discipline… Point de cela vendredi soir, mais un groupe sûr de lui, sûr de ses bases – même si une nouvelle fois perfectible sur l’alignement – sûr de son rugby. « Cela fait plusieurs matchs maintenant qu’il y a de la frustration dans l’équipe car nous n’avons pas beaucoup eu le ballon », analysait le capitaine Didier Tison et de jouer « que quasiment des ballons de relance, de récupération. Ce soir, on a pu s’exprimer et cela nous a donné plus de confiance ». À l’image donc d’un demi de mêlée très inspiré, d’un Christa Powell tranchant au centre ou encore d’un Eoghan Masterson solide et auteur de son premier essai sous ses nouvelles couleurs. « Comme tous les matchs de Pro D2, c’était un match difficile ce soir, relevait le deuxième ligne irlandais. C’était un match très physique, mais on a su mieux garder le ballon qu’eux. Notre mêlée a été forte, notre touche mieux, mais c’est dans la conservation que l’on a été les meilleurs.  Mais derrière cette conservation, c’est aussi, et enfin, une ligne de trois-quarts qui a pu s’exprimer. Un vrai plaisir partagé cette fois, du début à la fin, par tout un stade. Une vraie bouffée d’oxygène.

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