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Top 14 - Alivereti Raka - Damian Penaud, le feu aux ailes de Clermont

  • Auteur d’un triplé, Raka s’est rappelé au bon souvenir du XV de France, qu’il amerait retrouver en compagnie de Penaud.
    Auteur d’un triplé, Raka s’est rappelé au bon souvenir du XV de France, qu’il amerait retrouver en compagnie de Penaud. Vincent Duvivier - Vincent Duvivier
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Si l’asm peut toujours compter sur le démoniaque Damian Penaud, son pendant sur l’aile gauche alivereti raka a prouvé qu’il avait retrouvé en ce début de saison le niveau qui fit de lui un international en 2019. un retour en grâce qui doit beaucoup à une confiance restaurée en défense...

Il n’est évidemment pas une nouveauté de voir Damia Penaud dessiner des arabesques folles aux quatre coins du terrain, à l’image de cet incroyable « travers » de la 72e minute qui le vit éliminer à lui seul plus de la moitié de la formation lyonnaise, devant des défenseurs trop terrorisés à l’idée de se faire exécuter d’un crochet intérieur pour se hasarder à croquer l’insolent funambule. Tout comme il n’est pas une nouveauté qu’Alivereti Raka sait marquer des essais, lui qui a dépassé samedi la barre symbolique des 50 essais en Top 14 tout en atteignant celle des 70 réalisations toutes compétitions confondues. Mais ce qui a frappé, au vrai, au sujet de la prestation des ailiers clermontois face à Lyon, et plus globalement depuis le début de la saison ? C’est bien le degré de totale confiance dans lequel baignent les deux hommes, dont il ne faudrait pas beaucoup nous pousser pour affirmer qu’ils incarnent aujourd’hui le duo le plus flamboyant du championnat. « Franchement, avec la ligne de trois-quarts, on a régalé, souriait l’ailier aux cinq sélections avec le XV de France, auteur d’un triplé. Nous travaillons toute la semaine pour essayer d’être efficaces les jours de match, alors ces trois essais, c’est très bien, mais c’est surtout la récompense du travail de mes camarades. Les chiffres, les statistiques ça ne m’intéresse pas plus que ça. Ma seule préoccupation, c’est que l’équipe gagne. »

Mais comment expliquer pareil retour de flamme ? Il y a d’abord, concernant Raka, un facteur physique sur lequel Jono Gibbes n’a pas manqué d’insister. « Dès son retour de vacances, on a vu qu’il avait forcément travaillé de son côté. Cela lui a permis de gagner du temps et de réaliser le début de saison que l’on voit. Et surtout, il est aujourd’hui complètement investi dans ce qu’on met en place, tout comme Damian. »

Le nouveau système défensif en déclic

Une petite phrase sibylline, qui pourrait bien expliquer l’actuel niveau des performances des deux hommes… Déjà dangereux ballon en main ces dernières saisons mais pointés du doigt pour leur porosité en défense, Raka comme Penaud se sont reconstruits une confiance dans ce secteur, qui se traduit sur tous les aspects de leur jeu. « On est en train de construire une défense où il s’agit d’imposer une pression permanente, des deux côtés du ballon, confirmait Gibbes. En mettant en place ce système, Jared Payne a cherché à créer les conditions pour renforcer notre défense sur les extérieurs, en s’adaptant aux caractéristiques de nos joueurs et en leur proposant une organisation qui leur convient. Leur rôle est clair, et ils l’ont bien compris. »

En clair ? Alors qu’ils se voyaient régulièrement en difficulté ces dernières saisons dans un système où on leur demandait de basculer entre le premier et le troisième rideau, Raka et Penaud ont vu leur rôle simplifié à l’arrivée de Payne, qui leur a offert sur un plateau un système peut-être plus exigeant physiquement (puisqu’il s’agit de monter en permanence pour harceler la défense) mais surtout plus simple à intégrer et plus à même d’exploiter leurs qualités naturelles. « Jared nous demande des choses simples, confirmait Raka. On défend à 13 ou 14 sur le premier rideau, on doit rester en ligne avec les autres et presser, agresser. Il y a des variables en fonction des adversaires mais les principes demeurent les mêmes, et c’est vrai que je me retrouve mieux dans ce système. » Un système très proche, pour tout dire, de celui du XV de France où les performances de Raka pourraient très rapidement le propulser à nouveau en compagnie de son compère Damian Penaud, s’il se maintient à ce niveau. « Retrouver l’équipe de France, bien évidemment que c’est dans un coin de ma tête, souriait timidement Raka. Mais avant cela, il faut que je performe avec mon club et si ça doit se passer, j’irai avec plaisir.  Rendez-vous est pris, en tout cas…

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