L'opinion du Midol : Niniashvili, attention les yeux !
Combien de fois, en moyenne, un ailier a-t-il l’occasion de s’illustrer balle en main pendant une rencontre ? Une demi-douzaine, à vue d’oeil, paraît être un chiffre raisonnable. Samedi, à Brive, Davit Niniashvili a signé dix-huit courses. Une statistique effarante. Le Géorgien s’est démultiplié, aux quatre coins du terrains : on l’a vu être servi sur son aile, se proposer au centre, venir auprès des rucks, se replier à toute allure… Le natif de Tbilissi a donné le tournis à ses adversaires – huit adversaires battus - et ouvert la brèche sur les deuxièmes et quatrièmes essais du Lou. Au passage, il a aussi semé quelques frissons dans son propre camp. L’audace a ses bons et ses mauvais côtés… Interrogé à réagir sur la statistique des dix-huit courses effectuées par son ailier, Xavier Garbajosa a replacé le chiffre dans son contexte : “Ouais mais combien de ballons perdus ? C’est bien de courir mais il ne faut pas filer le ballon à l’adversaire. C’est une balance à avoir. Il y a de très bonnes choses, vous le connaissez Davit, je n’ai pas besoin de vous en faire la radiographie. Mais il ne faut pas qu’il retourne l’arme contre lui. Il y a des choses sur lesquelles il doit faire attention. C’est à l’image de deux ou trois occasions où l’on jette le ballon et où on se met le feu…” En ce sens, le Géorgien ressemble à son équipe, telle qu’on l’a vue ce samedi : pétrie de talents, pleine de détermination mais un peu inconstante. Le potentiel, dans les deux cas, autorise de solides espoirs pour l’avenir. Xavier Garbajosa, exigeant et intransigeant comme un manager doit l'être, ne dira sûrement pas le contraire...
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre flash pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?