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Adé, le bonheur est dans le pied

Par Didier NAVARRE
  • Les joueurs d’Adé s’en sortent au bout du bout !  Photo DR
    Les joueurs d’Adé s’en sortent au bout du bout ! Photo DR
Publié le
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Première Série à Quint-Fonsegrives, les Adéens ont obtenu leur billet pour les quarts de finale après l’épreuve des tirs aux buts. Retour sur un après-midi fou.

L’Union sportive adéenne va prochainement célébrer son cinquantenaire. En cinq décennies d’histoire, le parcours des Bigourdans est ponctué de rencontres homériques, de rendez-vous inoubliables, de joie et aussi de frustration. Pas plus tard que dimanche, l’équipe fanion a livré une rencontre qui dans quelques années aura une place privilégiée dans la mémoire des dirigeants, joueurs, supporters et entraîneurs actuels. À Quint-Fonsegrives, les Adéens ont obtenu leur billet pour les quarts de la Ligue et ce à l’issue d’un scénario complètement fou, fou, fou et où la décision s’est faite dans la terrible épreuve des tirs au but. Au terme du temps réglementaire, les deux formations étaient dos à dos (29-29). Après vingt minutes de prolongation, le tableau d’affichage était toujours de parité (36-36). Après cent minutes de chassé-croisé au score, l’égalité était parfaite tant aux nombres d’essais (4) et au niveau de la discipline. Seuls, les tirs au but pouvaient livrer le nom du vainqueur. "J’entraîne depuis plus de vingt ans, jamais, je n’avais vécu un tel scénario, fait remarquer l’entraîneur adéen, Jean-Marc Sajous. Ce qui a donné du muscle à cette rencontre, c’est la qualité de tous les acteurs. Tous les joueurs ont été exemplaires, le corps arbitral et le délégué fédéral se sont également mis au service de ce débat. Quand on s’impose aux tirs au but, il faut une part de chance. Dans ce domaine, la pièce est tombée favorablement de notre côté puisque nous l’emportons à la mort subite."

Une charnière père et fils

Dans ce succès inoubliable, l’US adéenne doit une fière chandelle à sa charnière. Une charnière familiale composée du père et du fils Carassus. À la mêlée évolue le fils Damien vingt ans. Le papa Stéphane est entré en cours de jeu à l’ouverture à l’âge de 45 ans. "Ce sont deux joueurs clés de l’équipe, ajoute Jean – Marc Sajous. Stéphane a amené son expérience pendant la prolongation. Il a eu le geste juste. Quant à Damien pendant l’épreuve des tirs au but, il a bien géré la situation. Il a mis en confiance ses coéquipiers. Ses conseils ont été précieux. Il a su garder la tête froide."

Et pour donner un peu plus de relief à cette belle histoire d’ovalie, celui qui a permis à Adé de valider son billet pour les quarts de finale, c’est un minot de dix-neuf printemps issu de l’école de rugby, l’arrière, Louis Lascorz qui a transformé la balle de match, en balle de victoire.

Les Adéens ont ainsi gagné le droit de poursuivre leur belle aventure en Ligue. À la faveur de ce succès, ils ont également obtenu le billet pour les seizièmes du championnat de France Au stade des quarts de finale d’Occitanie, ils vont être opposés aux Héraultais d’Olonzac le 1er mai prochain. Pour la petite histoire, le club de Quint souhaiterait organiser ce match au sommet entre Bigourdans et Héraultais. La réponse appartient désormais à la commission compétente de la Ligue.

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