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Pro D2 - Les démoniaques montois s'approchent encore des demi-finales

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Sur la sirène, les Landais se payent le bonus offensif face à des Aurillacois bien plus méritants que le score ne l’indique.
    Sur la sirène, les Landais se payent le bonus offensif face à des Aurillacois bien plus méritants que le score ne l’indique. Icon Sport - Icon Sport
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Sur la sirène, les Landais se payent le bonus offensif face à des Aurillacois bien plus méritants que le score ne l’indique.

Clinique, chirurgical. En deux coups de cuillère à pot, le Stade montois s’est facilité la tâche dans le Cantal avec deux essais inscrits en un peu plus de dix minutes. Contre le vent, ils ont brisé la stratégie aurillacoise qui consistait pourtant à occuper le terrain adverse. « Ils nous ont pris sur notre point fort, la mêlée. On part de trop loin, ce soir. Tout simplement, analysait Pierre Roussel, troisième ligne et capitaine d’Aurillac. Même si on réussit à revenir, ils marquent trop facilement en deuxième mi-temps alors que nous, on se tue à mettre des points, à grappiller trois points où l’on dépense beaucoup d’énergie. »

Beaucoup de regrets dans les propos du troisième ligne parce qu’Aurillac a su faire le dos rond, enquiller au pied tout ce qui pouvait l’être, marquer un essai qui redonnait des ambitions à tout le monde (53e, 14-15)… Mais en face, c’était le leader. Un leader sûr de son rugby, sûr de sa force, sûr de sa capacité à franchir les lignes ou à défendre comme des morts de faim.

Mont-de-Marsan a trouvé la réponse à presque toutes les situations, même contre le vent. « On s’était préparés à tous les scénarios. L’objectif était de coller à Aurillac, voire d’être devant. On fait une très très bonne entame, où l’on score deux fois, à la suite de quoi on a été très indisciplinés. Quand on tourne à 12 à 9 à la mi-temps, je pense que le plus dur était fait », estimait Stéphane Prosper, entraîneur des Montois.

Un banc décisif

Effectivement, le Stade montois s’est joué du vent avec un Yoann Laousse-Azpiazu en chef d’orchestre, déposant le cuir là où il le voulait. Même si Aurillac a fait mal dans ses mauls, tentant beaucoup de choses, il s’est heurté à la meilleure défense du championnat qui, au sol, a récupéré pas mal de munitions. Et que dire de l’apport du banc, juste après l’essai aurillacois ! Une première vague avec Labouyrie, Garrault, Coly, Naituvi et Wakaya suivis rapidement par Voss (55e et 57e). Et tout s’accéléra, d’un coup. « Encore une fois, le banc amène une grosse plus-value à l’équipe, appréciait Stéphane Prosper, qui ne s’est pas inquiété de voir Aurillac recoller aux basques. Ces entrées, psychologiquement, ont inversé la tendance et l’état d’esprit de l’équipe. Très vite, on a repris le dessus. 

Très vite, c’est le mot. Tout s’accélérait d’un coup avec un ballon qui giclait immédiatement. Des décalages se créaient en permanence. C’était un ton, deux tons au-dessus. Symbole de l’assurance et de la détermination montoise, le dernier essai. Celui d’un bonus offensif que le groupe est d’abord allé chercher au sol. Avant de le bonifier derrière sa mêlée et un petit jeu derrière la défense. Mont-de-Marsan est fort, très fort et se rapproche tranquillement de son objectif final.

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