Top 14 - Les internationaux remettent l’UBB en ordre de marche
Après cinq défaites consécutives, l’Union Bordeaux-Bègles, rassurée par le retour de ses internationaux, a retrouvé le chemin de la victoire.
Surtout, ne pas toujours interpréter les péripéties comme des signes du destin. Voilà la leçon donnée par les joueurs de Bordeaux-Bègles lors de ce déplacement à Paris. Tenez-vous bien. Les joueurs de Christophe Urios, plombés par une série de cinq défaites totalement inédite, dans un état d’inquiétude peut-être jamais atteint cette saison, ont vu les aléas se déchaîner contre eux durant leur séjour. D’abord, c’est l’alarme incendie de leur hôtel qui s’est déclenchée à deux reprises durant la nuit précédant la rencontre. De quoi largement perturbé leur sommeil. Ensuite, c’est le trois-quarts centre Rémi Lamerat qui s’est réveillé touché par une bonne grippe le contraignant à rester au lit. Et pour finir, à leur arrivée au stade Jean-Bouin, ils ont pataugé dans un vestiaire victime d’une belle inondation. « J’en rigole mais si on avait perdu, je ne rigolerais pas », s’est d’ailleurs esclaffé le manager de l’Union.
Malgré ces mésaventures, l’UBB a affiché une très grande sérénité à Jean-Bouin pour stopper l’hémorragie. Évidemment, les retours conjugués de Maxime Lucu et Cameron Woki ne sont pas étrangers à cette performance. Ces deux-là ont su porter leur équipe. Mais c’est collectivement que les joueurs de Christophe Urios se sont offert cette bouffée d’oxygène et un regain de confiance non négligeable dans la perspective de cette dernière ligne droite devant les mener à la phase finale. « Il fallait casser cette spirale de défaites, ces cinq semaines de frustration, a commenté le capitaine Mahamadou Diaby. Nous avons dit stop. À la mi-temps, on s’est dit qu’il fallait continuer, même si nous avions pris deux essais qui faisaient mal. Il fallait rester confiant. Nous sommes restés concentrés. » Et ça a payé.
Urios : « Objectif Top 6 ne signifie pas qu’on ne peut pas finir premier »
L’UBB est revenue à la deuxième place du Top 14, un classement plus en adéquation avec les objectifs affichés par le club. Il n’empêche, Christophe Urios n’en démord pas. « L’objectif, c’est le top 6. Quand on avait sept ou huit points d’avance sur le deuxième, on aurait pu imaginer que nous avions envie de vivre autre chose. Là, on se doit de faire preuve d’humilité, même si nous savons où l’on va. Il nous reste cinq matchs avec de gros enjeux. » À croire que l’UBB ne veut pas non plus claironner trop tôt, de peur peut-être de crisper un groupe qui vient de montrer une petite fragilité lors des cinq rencontres précédentes. « Non pas du tout, rétorque encore Urios. Quand on parle de l’objectif top 6, ça signifie une des six premières places. » Et d’ajouter dans un sourire malicieux : « Ça ne veut pas dire que nous ne pouvons pas finir premiers. »
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