Top 14 - Un Stade français renversant se relance dans la course au top 6 !
Moins dominateurs qu’on aurait pu s’y attendre, les soldats roses ont renversé ce Clasico sur la dernière action et restent toujours en course pour la qualification.
Gonzalo Quesada, le patron sportif du Stade français, n’a que très rarement pu compter sur son équipe type au fil de cette saison faite de brillants succès et de claques monumentales, du côté de la Porte d’Auteuil. Pour autant, le manager argentin pouvait s’appuyer, dimanche soir, sur son XV majeur. Ainsi, Sekou Macalou et Marcos Kremer étaient alignés en troisième ligne, quand la doublette internationale Pierre-Henri Azagoh-Paul Gabrillagues démarrait dans la cage ou que la ligne d’attaque, animée par le meilleur joueur de ce début de Top 14 (Waisea), le revenant Ngani Laumape ou le surprenant Joris Segonds, avait incontestablement belle gueule. À ce XV majeur de très belle facture s’ajoutait, pour ne rien gâcher, un banc de touche XXL où cohabitaient l’habituel capitaine Paul Alo-Emile, le renversant Tolu Latu ou le percutant deuxième ligne JJ van der Mescht, que les Sharks eurent tant de peine à laisser partir, l’été dernier. Alors, verdict ? Il y eut de tout, du côté parisien, dimanche soir. Le très bon, d’abord, dans le sillage d’un début de match vraiment rythmé et dont le pinacle fut certainement l’essai aplati par le Fidjien Waisea, servi par une superbe passe sur un pas de l’ancien All Black Ngani Laumape. Le moins bon ? Il fut, paradoxalement, dans un secteur de la mêlée fermée où les soldats roses excellent à l’habitude : ici, les Toulousains avaient fait remarquer, avant la rencontre, à l’arbitre M. Ramos que certaines poussées de la première ligne parisienne étaient supposément litigieuses et le directeur de jeu ne manqua pas de sanctionner les pilars de la capitale, en première période…
Laumape est énorme !
Malgré tout, il est écrit que ce Stade français là s’est mis en tête d’arracher cette année sa qualification en Top 14 et qu’à la faveur d’une deuxième partie de saison convaincante, il pourrait bien y arriver. Portés par un immense Sekou Macalou, qui revenait d’une légère blessure à la hanche, les soldats roses ont fait le job, prouvant qu’il fallait désormais compter avec eux en championnat. Excellents dans le contre en touche, où ledit Macalou fit des misères aux Toulousains, très agressifs dans le jeu au sol et bien organisés en défense, les coéquipiers de Paul Gabrillagues ont répondu aux attentes qu’avaient placées en eux leurs supporters.
Au-delà de la performance de Macalou, on retiendra celles de Lester Etien, toujours agressif sur son aile, ou encore de Romain Briatte, qui mit une terrible intensité dans chacune des zones d’affrontement. Mais au bout du bout, c’est bel et bien le Néo-Zélandais Ngani Laumape, une nouvelle fois passeur décisif en fin de match sur l’essai libérateur de Kylian Hamdaoui, qui a prouvé avoir enfin retrouvé son niveau. Ça, c’est Paris !
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