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TOP 14 - À Biarritz, le salut par le jeu

Par Pablo ORDAS
  • Les Biarrots de Romain Lonca ont une occasion unique d’entretenir la flamme de l’espoir. Pour cela, il faut gagner. Photo Icon Sport
    Les Biarrots de Romain Lonca ont une occasion unique d’entretenir la flamme de l’espoir. Pour cela, il faut gagner. Photo Icon Sport
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Les Basques, scotchés à la dernière place, n’ont pas abdiqué. La volonté de produire du jeu doit être une des solutions pour permettre aux Biarrots de se sauver.

Pour ne pas tomber dans la sinistrose et entretenir l’espoir du maintien, Biarritz, qui n’a gagné qu’un de ses sept derniers matchs en Top 14, cherche des signaux positifs chaque semaine. Le classement ? Les Basques, qui sont derniers à cinq points de l’Usap, ne veulent pas s’y attarder. La défense ? En deux semaines, les Biarrots ont encaissé 99 points. Après dix-neuf journées, en revanche, le BO possède la onzième attaque du championnat. "C’est une bonne récompense et ça montre qu’on est capable de faire des choses intéressantes", affirme Matthew Clarkin.

Depuis le début de la saison, les Basques ont marqué 356 points, soit plus que Perpignan (345), Brive (332) et Toulon (294, deux matchs en moins). Ils ont inscrit 37 essais, soit un de moins que le Stade français (8e) et devancent dans ce secteur Pau (34 essais), Perpignan (32), Brive (30) et Toulon (25). Pourtant, cet automne, les Rouge et Blanc ont enchaîné plusieurs rencontres pendant lesquelles ils ont peu marqué, mais depuis maintenant quelques mois le BO a retrouvé de l’allant. "Au fil des semaines et du travail fourni, je pense que les repères sont devenus plus forts, analyse le directeur sportif. On a joué plus libéré. Avec un peu de recul, je pense que pendant cette période de novembre à janvier, le contexte autour du championnat a peut-être fait qu’on a fermé le jeu. On a moins osé. Nous étions dans la volonté de ne pas perdre, mais finalement, ça nous a gênés pour mettre notre jeu en place. J’espère que désormais, on jouera plus librement et sans complexe."

L’arrivée de Barry Maddocks a fait du bien

Jouer librement quand on doit sauver sa peau en Top 14, où la moindre erreur peut se payer cher, n’a cependant rien d’évident. "Mais on n’a pas n’a pas les mecs pour fermer le jeu et jouer sur la puissance. On ne tombera pas dans ce piège. Ce serait contre-productif", insiste l’ancien troisième ligne centre. Au moins, les Biarrots ont le mérite de proposer des matchs souvent spectaculaires et des rencontres plus intéressantes qu’elles ne l’étaient l’an dernier. En Pro D2, où il figurait parmi les gros de la division, le club basque n’était pas forcément vanté pour la qualité de son jeu. Paradoxalement, il l’est, désormais, en Top 14. Grâce à l’apport des quelques recrues arrivées à l’intersaison ? "Peut-être, juge Matthew Clarkin. Après, je pense tout simplement qu’en Top 14, avec l’arbitrage ou la volonté des équipes, on voit plus de jeu. De notre côté, nous savions que, pour exister et gagner des matchs, il allait falloir envoyer du jeu." L’arrivée de Barry Maddocks, nouvel entraîneur des trois-quarts permet également d’expliquer les progrès offensifs du BO. "Il a apporté des changements, à sa façon, et les joueurs ont bien adhéré à ses principes, note Clarkin. C’est un autre point positif."

Fidèles à leur philosophie, les Biarrots chercheront à déplacer le ballon pour essayer de venir à bout du RCT, samedi, si la météo le permet. "Comme la plupart des équipes dans ce championnat, les Toulonnais sont beaucoup plus denses que nous, rappelle l’ancien bordelais. Si on peut éviter une guerre frontale, on va le faire. En utilisant du jeu au pied ou à la main, nous allons essayer de mettre un peu de vitesse et de volume, tout en gardant notre rigueur dans les rucks." S’il y parvient et qu’il joue à son meilleur niveau, le BO mettra alors toutes les chances de son côté pour faire tomber Toulon.

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