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Ça y est, Agen sait gagner moche

Par Mathieu Vich
  • Les Agenais de Ramoka vont beaucoup mieux. Photo La Dépêche du Midi - Morad Cherchari
    Les Agenais de Ramoka vont beaucoup mieux. Photo La Dépêche du Midi - Morad Cherchari
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Sous pression en seconde période, le SUA s’est largement imposé et avec le bonus, tout en mettant le FCG en grande difficulté au classement Grenoble bataille plus que jamais pour le maintien.

Jeudi soir, ce n’était pas le meilleur match des Agenais. Brouillons en touche, en difficulté sur certaines sorties de camp, les coéquipiers de Vincent Farré n’ont pas proposé une prestation aussi aboutie que contre Vannes dans le contenu. "Gagner moche, ça me va très bien. À la fin de la saison, le contenu, on ne s’en souviendra pas. Le rugby, c’est aussi ça, il faut savoir gagner ce genre de matchs", confirme Sylvain Mirande. Lequel tient surtout à féliciter les avants : "La mêlée et la défense des ballons portés ont été très bonnes."

Toujours est-il que dans les faits, les pensionnaires d’Armandie ont gagné un match qu’ils n’auraient peut-être pas remporté aussi aisément il y a quelques mois. Et pour ce faire, il a fallu faire preuve d’efficacité. Déjà, en faisant le dos rond face à des Grenoblois joueurs malgré de nombreux absents dans leurs rangs. Ensuite, en marquant sur les temps forts. L’on en prend pour exemple les deux premiers essais inscrits sur les deux premières situations chaudes dans le camp isérois, concluent par Paul Graou et Kolinio Ramoka, encore eux.

Grenoble dans le dur

Surtout, cet argument prend tout son sens lors du second acte. Après une vingtaine de minutes acculé sur sa ligne, Agen est parvenu à résister avant d’aller chercher le bonus offensif grâce à une superbe chevauchée de Lokotui et Railevu. Froid réalisme.

Ce bonus offensif fait énormément de bien aux Lot-et-Garonnais qui prennent enfin un peu d’air sur la zone rouge. Notamment en reléguant Grenoble à six unités. Et ce, avant de se déplacer à Bourg-en-Bresse dans une rencontre qui s’annonce cruciale pour le maintien. En attendant, Bernard Goutta a décidé de donner trois jours de repos à ses joueurs. "En raison du report du match de Vannes, nous enchaînons. Les corps ont besoin d’être régénérés", confie le manager. Car Grenoble n’était que la seconde étape de ce bloc marathon.

Du côté des Isérois, l’heure est à l’inquiétude. Car la réception à venir d’Aurillac s’annonce plus que capitale. "Nous allons voir s’il y a des soldats dans cet effectif", a ainsi prévenu Fabien Gengenbacher. L’ancien arrière regrette néanmoins que ses joueurs n’aient pas su faire preuve de réalisme près de la ligne adverse. Ce que confirme Adrien Séguret : "On aurait peut-être pu tenter les trois points plus tôt en seconde période pour revenir. Nous nous sommes cassé les dents sur leur défense. Désormais, il faut continuer de batailler, on n’a pas le choix." Effectivement, le FCG est dos au mur.

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