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Boboul : « Un impératif absolu de victoire »

Par Romain Asselin
  • Croisé dans les couloirs de l’Apivia Parc en début de semaine, le technicien maritime ne cache pas l’importance majeure, pour les vice-champions de France, de ce déplacement chez le promu basque.
    Croisé dans les couloirs de l’Apivia Parc en début de semaine, le technicien maritime ne cache pas l’importance majeure, pour les vice-champions de France, de ce déplacement chez le promu basque. Icon Sport - Icon Sport
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Croisé dans les couloirs de l’Apivia Parc en début de semaine, le technicien maritime ne cache pas l’importance majeure, pour les vice-champions de France, de ce déplacement chez le promu basque.

Le groupe semble vraiment en alerte depuis ce faux pas à Deflandre contre Montpellier (23-29)…

Défaite interdite à Biarritz après cette nouvelle déconvenue ! Ça commence à faire beaucoup de points laissés en route. À Perpignan, au Stade français, à Castres… En gagnant face à Montpellier, concurrent direct au Top 6, on se serait mis dans les meilleures dispositions pour la suite de la saison. Là, on n’avait déjà plus de joker, on en a encore moins avec cette deuxième défaite à domicile… C’est impératif de répondre tout de suite à Biarritz, avec une victoire.

Après la performance remarquée à Glasgow, en Champions Cup, la rechute n’en est-elle pas que plus « brutale » ?

C’est très frustrant. Ronan (O’Gara, le manager, N.D.L.R) disait avant le match qu’on allait voir si l’on est capable d’enchaîner des victoires. Parce que c’est vrai qu’après des grosses performances, on s’écroule derrière. Ça me fait penser un peu aux deux finales passées. On fait deux demi-finales exceptionnelles et, derrière, on est capables de s’écrouler… On doit progresser là-dessus pour ne pas remettre de doute après une défaite comme celle contre Montpellier.

Vous n’allez pas aimer la statistique. En Top 14, depuis la remontée, les rares fois où le Stade a perdu à Deflandre jusqu’alors (9), il n’a jamais gagné à l’extérieur le week-end suivant…

(Sourire) On va voir, hein… On a envie de donner une bonne réponse même si le match contre Montpellier n’a pas été si mauvais que ça. En le revoyant, on avait du mal à reprocher un manque d’engagement aux joueurs. Par contre, un manque de maîtrise et de précision, oui. On a donné beaucoup de points et donc le bâton pour se faire battre.

Ce n’est pas la première fois, ces dernières semaines…

C’est vrai. Mais, cette fois, il n’y a pas eu de trou d’air. On paye cher des erreurs évitables, des détails vus dans la semaine. On avait très bien travaillé. Oui, ça manquait sûrement d’automatismes et de vécu sur le terrain. Les observateurs vont se dire : « Il manquait untel et untel… »

Pas vous ?

Nous, on n’a pas envie de se dire ça ! Même avec une équipe remaniée, on était capables de remporter la victoire… Il ne va pas falloir donner des opportunités gratuites aux Biarrots qui vont crânement jouer leur peau. Mais on voit qu’ils sont derniers du championnat. Nous, si on veut avoir cette ambition de finir dans le Top 6 et d’être champion, c’est obligatoire de gagner là-bas.

Vous sentez-vous, quelque part, dos au mur pour la première fois de la saison ?

Pas à ce point-là car il reste encore des points. Mais ce sera peut-être le premier match, oui, où l’on aura une réelle pression sur le résultat, que l’on n’avait pas forcément avant ou que l’on ne mettait pas aux joueurs. Là, il y a un impératif absolu de victoire. Perdre ferait mal, mentalement. Quand il y a défaite, il y a remise en question, on cherche où ça ne va pas… Alors que je le répète, Montpellier, ce sont des petits détails. Il n’y a pas de malaise au sein de notre groupe. Mais c’est vrai qu’une défaite à Biarritz pourrait instaurer un peu plus ce sentiment…

C’est aussi parfois un mal pour un bien, ce genre de rendez-vous à double tranchant, non ?

Il y a un peu un parfum de match de phases finales. Biarritz joue sa survie en Top 14, nous la nôtre dans le top 6. Ça promet un match engagé, avec de l’enjeu, avec du monde dans les tribunes. Le genre de match que l’on aime bien aborder et jouer. C’est une bonne pression. Sur nos dernières sorties à l’extérieur, il n’y a pas tout à jeter. Grosse entame au Stade français. Idem à Castres. Après, on a gagné à Glasgow. Il faut rééditer ses entames pour faire douter cette équipe biarrote et réussir à être constant sur quatre-vingts minutes. C’est primordial pour aborder ce match.

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