Amateurs : comment continuer à jouer ?

  • Photo MOChez les amateurs, chez les jeunes ou les féminines, les équipes et donc les championnats sont très impactés par la vague de contamination au variant Omicron. Comment faire pour que le vœu de Bernard Laporte - « maintenir l’activité rugby » - puisse être toujours une réalité ?
    Photo MOChez les amateurs, chez les jeunes ou les féminines, les équipes et donc les championnats sont très impactés par la vague de contamination au variant Omicron. Comment faire pour que le vœu de Bernard Laporte - « maintenir l’activité rugby » - puisse être toujours une réalité ? MAXPPP - Clementz Michel
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Chez les amateurs, chez les jeunes ou les féminines, les équipes et donc les championnats sont très impactés par la vague de contamination au variant Omicron. Comment faire pour que le vœu de Bernard Laporte - « maintenir l’activité rugby » - puisse être toujours une réalité ?

Jusqu’ici tout va bien. Ou presque. Malgré Omicron, les compétitions des amateurs ont pu se dérouler, ou plutôt se poursuivre ce week-end. Il y a eu des matchs reportés, parfois au dernier moment. « La cellule urgence Covid de la fédération a dû reporter entre 30 et 40 % des rencontres », tempère toutefois le vice-président de la FFR, Serge Simon, le Monsieur Covid de la FFR. Dans les faits 45% des rencontres de Fédérale 1 et 33% de Fédérale 2 n’ont pas pu se tenir. La fédération a amendé son protocole sanitaire pour le début de l’année (jusqu’au 23 janvier) avec deux nouvelles mesures contraignantes. Le port du masque obligatoire des tribunes jusqu’au bord de la pelouse. Seul le rectangle vert y échappe. Selon le nouveau protocole, les joueurs doivent sortir du vestiaire en le portant et ne le quitter qu’au moment de pénétrer sur le terrain. Autre dispositif qui a été mis en place ce week-end. La fermeture des buvettes. « Nous sommes conscients que cette mesure rend la vie des clubs plus compliqués, car on les prive de leur principale source de revenu, mais nous n’avions pas le choix », détaille-t-il. Le président Bernard Laporte a fixé un cadre à ses équipes : tout faire pour permettre la poursuite de la pratique du rugby tout en apportant un soutien appuyé à la politique sanitaire du gouvernement.

Pas de gel des compétitions

Dans le même ordre idée, la Fédération s’apprête à appliquer rigoureusement le pass vaccinal. « Il doit nous permettre de voir de nouveaux horizons. Nous avons comme cap la date du 23 janvier, date à laquelle l’instauration des jauges et de la fermeture des buvettes doit s’arrêter. On espère un retour proche de la normale après cette date. C’est pour cette raison, qu’il ne fallait pas arrêter les compétitions. Il n’en a d’ailleurs jamais été question. Il s’agit d’une fake news », argumente un Serge Simon optimiste pour le court terme. « Les quinze prochains jours vont être très difficiles. On le sait, nous reportons les matchs qui doivent être reportés. Chez les jeunes, les féminines ou les autres catégories. On va accompagner les clubs pour passer ce moment. »

Cette semaine, l’ensemble des clubs de Nationale, Fédérale 1, Fédérale 2 et Fédérale 3 sont conviés à des visioconférences avec la FFR pour leur détailler comment maintenir l’activité rugby le temps que la vague Omicron passe, « à une échéance très courte », dixit Simon.

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