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Pour le Racing, la victoire ou la mouise contre Clermont

Par Marc DUZAN
  • Wenceslas Lauret est dans une très belle forme en ce début d’année. Sera-ce suffisant pour relancer le Racing, qui souffre énormément ?
    Wenceslas Lauret est dans une très belle forme en ce début d’année. Sera-ce suffisant pour relancer le Racing, qui souffre énormément ? Icon Sport - Icon Sport
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En grandes difficultés en championnat, le Racing a l’obligation de s’imposer face à Clermont, s’il ne veut pas totalement décrocher du wagon des qualifiables...

Il y a urgence. Le Racing, dixième du Top 14, n’a pas gagné depuis plus de deux mois en championnat, reste sur quatre défaites consécutives à l’intérieur de ses frontières et, au fil de ces huit semaines douloureuses, la Ferrari du 92 est aussi l’équipe de la compétition ayant pris, avec Biarritz, le moins de points (2). Dès lors, le club des Hauts-de-Seine, qui compte néanmoins un match en retard sur les cadors du Top 14, doit-il d’ores et déjà se résoudre à des vacances anticipées ? «Pour l’instant, explique le flanker Wenceslas Lauret, nous n’arrivons pas à remonter la pente au classement. Malgré tout, nous avons montré de belles intentions dimanche soir, à Lyon. Les temps sont durs mais à un moment ou à un autre de la saison, il nous faudra raccrocher le wagon des qualifiés. Personnellement, je ne peux en tout cas imaginer une saison sans phase finale».

Amputés d’une dizaine de titulaires à Gerland, les Racingmen ont néanmoins produit une performance aboutie dans le combat collectif, un secteur largement décrié depuis la défaite en demi-finale face à La Rochelle, au printemps dernier. Lauret poursuit : «En mêlée fermée, où nous avons beaucoup été critiqués en début de saison, nous avons su être efficaces face au Lou, un gros pack du championnat. Pour autant, ces efforts, il faudra les faire tous les week-ends. Car c’est cette régularité qui nous fait défaut ces derniers mois. Or, quand on est dixième, on n’a pas le droit au moindre relâchement».

À l’instant d’expliquer la mauvaise passe du Racing, on ne peut enfin ignorer que les joueurs en fin de contrat (ils étaient vingt-deux au coup d’envoi de la saison) ont probablement traîné plusieurs mois durant cette situation par nature inconfortable. «Pour l’avoir vécu, enchaîne Lauret, je sais qu’une fin de contrat n’est pas facile à gérer. C’est perturbant et tu n’as pas forcément la tête au terrain. Cette situation a probablement eu un impact sur certains, et par ricochets sur notre collectif».

Lauret : « On a l’impression que ça ne finira jamais… »

Alors que les Jaunards, vainqueurs du Stade toulousain le week-end dernier, se pointent à Nanterre pour mettre à mort une bête blessée, les Racingmen pourront lors de ce match seulement compter sur eux, puisque la préfecture des Hauts-de-Seine n’a autorisé que 2 000 personnes à rejoindre Paris-La Défense-Arena, considérée pourtant l’an passé comme une «enceinte extérieure» en raison d’un système de ventilation plutôt efficace. Lauret, encore : «On a l’impression que cette histoire de Covid n’aura jamais de fin. Ce week-end, pour ce match ultra-important, on aurait bien eu besoin du soutien de tous nos supporters. Qu’ils t’encouragent ou qu’ils te sifflent, ils te portent, te poussent». Le dos au mur, les Racingmen pourront néanmoins compter sur le retour en forme de ses leaders de jeu, la réussite d’un buteur à 90 % (Maxime Machenaud), un talonneur affamé par des mois de galère (Camille Chat) et la forme olympique de Wenceslas Lauret, «man of the match» lors de ses deux dernières sorties, face à Northampton et au Lou. Sera-ce suffisant ?

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