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Pro D2 - Carcassonne : Marquès - Jones, une charnière en or…

Par Didier NAVARRE
  • L’entrée de Samuel Marquès à la mi-temps a été le tournant du match. Il a su dynamiser le jeu et ouvrir des brêches dans la défense neversoise.
    L’entrée de Samuel Marquès à la mi-temps a été le tournant du match. Il a su dynamiser le jeu et ouvrir des brêches dans la défense neversoise. Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
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Mené à la pause, Carcassonne a trouvé des solutions à la reprise. L’entrée de Samuel Marquès a (re)dynamisé le jeu audois. Sa première association avec Dorian Jones a été la clé du succès.

L’herbe d’Albert-Domec est bien indigeste pour Nevers. Depuis l’exercice 2018 et jusqu’à la saison précédente, les Neversois avaient pour habitude de repartir bredouilles. Vendredi soir, les hommes de Xavier Péméja pensaient bien, au terme de la première période, conjurer le mauvais sort.

À la pause, Nevers avait une très flatteuse avance (25-9) grâce à une parfaite maîtrise dans l’alignement (six ballons récupérés sur lancer carcassonnais), base de tous leurs lancements de jeu, les hommes de Thomas Ceyte pouvaient entrevoir la reprise avec une certaine sérénité. « Par la suite, nous avons retrouvé nos vieux démons, résumait le manager, Xavier Péméja. On est indisciplinés, on perd peu à peu confiance et après, on déjoue. De plus face à une équipe du calibre de Carcassonne, ça ne pardonne pas même avec seize points d’avance à la pause. Et pour couronner le tout, l’apport du banc a été stérile. »

Si pendant, une première période, Carcassonne a été mis sous pression, privé de munitions, il a un peu existé grâce à la botte de l’ouvreur Dorian Jones qui à trois reprises (4e, 9e, 17e) a injecté du sang dans les veines audoises.

Sam Marquès, le Roi Midas

Au changement de côté, l’encadrement audois procède à un seul changement, Sam Marquès remplace Damien Anon pas vraiment à la fête derrière un pack dominé et en quête de solutions. Incertain en début de semaine, le Gersois de Carcassonne a été en quelque sorte, le roi Midas de l’USC, tout ce qu’il a entrepris s’est transformé en or. Une fois sur la pelouse, il a dynamisé le jeu audois, jouant sans cesse dans le dos de la défense adverse, mettant une forte pression sur ses vis-à-vis Joris Cazenave et Guillaume Manevy.

Sa première association avec Dorian Jones a fait merveille. D’ailleurs, sur la réalisation de l’ouvreur gallois à la 54e minute, le meneur de jeu de la sélection portugaise, a parfaitement alterné dans le grand et petit périmètre avant d’ouvrir la porte pour Dorian Jones qui à ce moment de la rencontre, met sa formation sur le chemin du succès (25-16). « L’entrée de Sam a amené ce qui nous a manqué en première période, la vitesse. En première mi-temps, nous étions dans une situation anxiogène, il nous a apporté l’oxygène nécessaire », témoigne Aurélien Cologni.

Avec douze points récoltés en trois rencontres, Carcassonne s’autorise à passer l’hiver au chaud avec une très flatteuse septième place qui laisse entrevoir une phase retour particulièrement captivante. « Je crois que ce soir, on a fait un grand pas vers le maintien, ce qui va nous autoriser à se concentrer sur la phase retour sans la moindre pression », ajoute Christian Labit. Mais plus que l’assurance d’une treizième saison consécutive en Pro D2, Carcassonne a trouvé hier soir une charnière. La paire Marquès-Jones vaut de l’or. Pour la seconde partie du championnat, elle va amener une valeur ajoutée à l’USC.

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