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Champions Cup - Victor Vito (La Rochelle) : « Les regrets, c'est du gâchis »

Par Romain ASSELIN
  • Le troisième ligne Victor Vito ne veut pas ressasser le passé. Il souhaite aller de l'avant !
    Le troisième ligne Victor Vito ne veut pas ressasser le passé. Il souhaite aller de l'avant ! Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Vice-champion d’Europe en titre, le Stade rochelais arbore un nouveau statut à l’aube de cette nouvelle campagne que le double champion du monde all black Victor Vito espère dorée.

Comment abordez-vous ces retrouvailles avec la Champions Cup ?

Il y a beaucoup d’émotions liées à cette compétition. On doit tirer les leçons de l’échec en finale. Après, je sais par expérience que le chemin ne sera pas le même. Peut-être que l’on perdra le premier match et que l’on ira en finale quand même. Mais le but, c’est d’y aller pour gagner à la fin. Nous avons déjà vécu une très belle campagne mais, en finale, nous étions un peu nuls (sourire) ! J’espère la finition meilleure.

Avez-vous revu cette finale perdue à Twickenham ?

Bien longtemps après. Tout seul. Juste pour voir les choses à améliorer. On a beaucoup appris de ce match. J’espère que nous aurons la chance de faire mieux. On sait qu’on peut le faire.

Aviez-vous autant de regrets, en la revisionnant, qu’au coup de sifflet final ?

Le rugby est toujours honnête. Tu peux avoir des regrets mais c’était un résultat mérité pour Toulouse. La Rochelle n’était pas assez disciplinée. Les regrets, c’est du gâchis, c’est une perte de temps. Il faut juste apprendre et mettre tous nos efforts dans les matchs de poule pour jouer un rôle en phases finales.

Que pensez-vous justement de vos adversaires en poule, Glasgow et Bath ?

Deux équipes avec de vraies qualités. Dans les zones de ruck, ils ont de bons gratteurs de ballon pour casser notre rythme et notre vitesse. Il faudra être efficaces là-dessus. Leurs conquêtes sont assez fortes, aussi. Il faudra bien faire nos devoirs dans la semaine.

Glasgow n’a jamais dépassé le stade des quarts de finale de Champions Cup et Bath a perdu ses neuf premiers matchs de la saison en Premiership : tirage plutôt favorable sur le papier, non ?

Vous pouvez dire ça, oui. Favorable parce que l’on ne se retrouve pas face au Leinster ou d’autres équipes qui ont gagné des titres récemment. Mais on a vu que les Harlequins ont gagné le championnat d’Angleterre la saison dernière. Personne ne s’y attendait ! Donc on ne sait pas encore, on verra. Je pense qu’il faut faire gaffe à toutes les équipes engagées.

Vous évoquez le Leinster, que vous aviez écœuré en demi-finale (32-23) la saison passée. Le match qui a fait totalement changer le Stade rochelais de dimension aux yeux du rugby européen…

C’était un match marquant pour nous. Le Leinster, son histoire, son héritage, une équipe qui a déjà gagné plusieurs coupes d’Europe… On pensait vraiment être arrivé ! Et pouvoir faire quelque chose de spécial en finale. On y croyait. Malheureusement, c’est toujours notre meilleur match européen. Un match référence certes mais un match à Deflandre. En « sécurité », pour nous. Si l’on veut représenter une vraie menace en championnat comme en Europe, il faut être efficace à l’extérieur et ainsi confirmer que La Rochelle reste une équipe qui mérite une place parmi les meilleures.

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