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Top 14 - Bordeaux-Bègles, une « combine » en touche qui valide tout

Par Jérôme PRÉVÔT
  • Du succès des Bordelais, on retiendra notamment leur seul essai, sur une combinaison en touche.
    Du succès des Bordelais, on retiendra notamment leur seul essai, sur une combinaison en touche. Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais ont gagné le match au sommet sur la rigueur d’un plan de jeu et sur une subtile combinaison en touche.

Les Bordelais ont donc pris cette première place du Top 14 au terme d’une soirée assez dantesque, de la chaleur dans l’engagement malgré les conditions climatiques glaciales et débordantes d’humidité. « Oui, c’est important de se retrouver premiers pour pouvoir se libérer avant d’aborder la Coupe d’Europe et retrouver le leader anglais, cette fois. Il fallait aussi valider la victoire au Racing de la semaine passée », expliquait Max Lucu impressionnant de maîtrise.

Samedi, il a renforcé son nouveau statut d’international, derrière un pack particulièrement valeureux, à coups de ballons volés sur les rucks, mais aussi de mêlées triomphantes. « Le match s’est joué sur la gestion des conditions climatiques, on s’attendait à recevoir des seaux d’eau mais finalement, ça s’est bien passé. En optant pour un « six-deux » sur le banc, on voulait mettre l’accent sur le combat d’avants. Ça s’est joué là-dessus. Même si Toulouse a semblé dominer par moments, on a répondu par le jeu au sol. Et puis, il y a eu une mêlée récupérée à 6-7 qui nous a relancés. Sur le jeu au sol, nous avons des spécialistes comme Louis Picamoles, Thierry Paiva et la troisième ligne en général. Il fallait d’abord faire tomber les Toulousains et les empêcher d’enchaîner. » 

Mais de ce succès bordelais magnifique, on retiendra son seul essai, sur cette combinaison sur touche avec Maxime Lucu en initiateur et en passeur décisif. Ce succès ne fut donc pas uniquement construit sur le combat. Il eut cette touche de malignité et de sang-froid.

Une alternative aux mauls

« On avait travaillé là-dessus. On connaissait le système défensif de Toulouse. Les équipes nous attendent énormément sur les mauls et il fallait amener une autre option. » Ça s’est en plus joué sur la première touche lancée par Clément Maynadier, qui servit son demi de mêlée lancé comme un frelon à cinq mètres, juste devant ses sauteurs.

Celui-ci s’engouffra dans le couloir, manœuvra avec une feinte vers l’extérieur et servit Bastien Vergnes-Taillefer : « On joue depuis trois ans ensemble. Au regard, je lui ai dit directement qu’elle était bonne à jouer et qu’il fallait qu’il me la donne. Je sentais Peato Mauvaka pas forcément très attentif sur moi. Il fallait juste qu’il me donne le ballon et ensuite, on verrait en suivant si Antoine Dupont fermerait. Ou pas. » 

La justesse fut la clé de la performance bordelaise, c’est ce qui rendait Christophe Urios si satisfait, plus encore que de la première place : « Nous avons été très cohérents, par rapport à ce que nous avions prévu. Il y a eu finalement peu de mauvais choix de jeu dans cette partie. Mais le reste du temps, nous avons été cohérents tant dans l’occupation que dans le jeu de pression. » 

Plus que de grandes envolées, les piments de la partie furent aussi ces deux « 50-22 » de François Trinh-Duc, si décisifs. D’autant que la justesse au pied n’est pas dans l’ADN du club, selon les propres mots du manageur bordelais.

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