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Face à Clermont, le Stade français compte sur l’expérience de Briatte

Par Arnaud BEURDELEY
  • Le Parisien est un exemple pour ses coéquipiers dans une période très tourmentée pour le club de la capitale.
    Le Parisien est un exemple pour ses coéquipiers dans une période très tourmentée pour le club de la capitale. Icon Sport - Icon Sport
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À la veille d’une rencontre qui pourrait avoir des conséquences importantes, Paris pourra compter sur le mental à toute épreuve de son troisième ligne Romain Briatte ...

À l’intersaison, les supporters n’avaient d’yeux que pour Ngani Laumape. Le Stade français pensait avoir frappé un grand coup en s’offrant les services de l’ancien All Blacks… Romain Briatte lui a débarqué dans la capitale sur la pointe des crampons. Logique, forcément logique. Le troisième ligne, passé par le Pro D2 à Aurillac et au pedigree bien différent de l’international néo-zélandais, sortait d’une saison en enfer avec le SU Agen. Vingt-six matchs pour aucun succès. Pourtant, à l’heure d’un premier bilan, il est peut-être la recrue qui donne le plus de satisfactions à l’encadrement parisien ? « Nous cherchions un joueur français de caractère, un leader pour compenser aussi le départ de Pablo Matera, un joueur qui connaît bien la Top 14, raconte le manager Gonzalo Quesada. Et franchement, en suivant la saison difficile du SUA, on a mesuré combien, dans l’état d’esprit, il était un joueur précieux. Car malgré l’enchaînement des défaites, le contexte compliqué, il n’a jamais rien lâché. Il s’est toujours envoyé. Et aujourd’hui, nous sommes très contents de l’avoir. Il fait partie des joueurs qui nous apportent beaucoup. »

Il le jure : « Il n’y a pas le feu »

Las, la situation du Stade français n’est pas celle attendue. Au contraire. Lanterne rouge du Top 14 avec une seule victoire en cinq journées, le club parisien peine à trouver des solutions et se dirige tout droit vers une course au maintien quand l’objectif était de lutter pour une éventuelle qualification en phase finale. Conséquence ? La réception de Clermont sonne déjà comme une bascule. « Nous sommes loin de nos objectifs, confirme Romain Briatte. Mais une victoire contre l’ASM nous permettrait de prendre une bonne bouffée d’oxygène et un peu plus de confiance. Ensuite, tout peut aller très vite dans l’autre sens. En revanche, une deuxième défaite à domicile nous mettrait encore plus dans la difficulté. » Pour autant, Briatte ne se dépeint pas de son optimisme. Il le jure : « Il n’y a pas le feu. » 

L’expérience douloureuse vécue la saison dernière, il veut en tirer profit et la partager avec ses partenaires. « C’est parfois compliqué pour moi de beaucoup parler dans le vestiaire car je viens d’arriver, mais j’essaie de discuter avec les mecs, d’être surtout exemplaire, rigoureux et exigeant avec moi-même. » Celui qui n’a plus gagné une rencontre depuis le 26 janvier 2020 en tant que titulaire débutera dimanche pour la quatrième fois de la saison dans le XV de départ. Avec l’espoir de vaincre la malédiction qui le poursuit. « On doit se servir du match de Castres, martèle-t-il. Ce jour-là, à 14 durant presque tout le match, nous avons montré notre vrai visage. » Las, la défaite contre Brive (19-12) en suivant a rappelé la fragilité du Stade français. Une double peine pour Romain Briatte. Non seulement, il a ruminé cet échec au cours des six heures de bus ramenant les Parisiens vers la capitale, mais durant ce trajet il a appris la naissance de son deuxième garçon Julius, pour le plus grand bonheur de son épouse brésilienne Caroline et de leur aîné Marcelo. « Il est né avec cinq semaines d’avance, soupire-t-il. Heureusement, tout s’est bien passé, ma belle-mère Maria-Lucia, venue du Brésil pour nous épauler, était présente et ma femme a été extraordinaire. Et j’ai même pu faire un Facetime depuis le bus avec la maternité.  Un petit instant de bonheur au cœur d’une période noire sportivement. En attendant des jours meilleurs…

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