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Ça, c’est aussi la touche Toulouse

  • Ce week-end, Anthony Jelonch a marqué son premier doublé sous le maillot du Stade toulousain face aux hommes de Sébastien Piqueronies.
    Ce week-end, Anthony Jelonch a marqué son premier doublé sous le maillot du Stade toulousain face aux hommes de Sébastien Piqueronies. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Encores accrochés en première mi-temps, les Stadistes ont enchaîné un sixième succès en autant de journées, grâce notamment à l’efficacité de ses ballons portés.

Oui, le Stade toulousain fut mené trois fois à la mi-temps en six journées. Oui, il n’avait que trois points d’avance à cet instant à Biarritz. Et oui, il est parfois branché sur courant alternatif, comme en première période samedi face à Pau. « Les quinze premières minutes ont été franchement indigentes et cette mi-temps ne fut, dans l’ensemble, pas du tout à la hauteur des attentes et de ce qu’on peut réaliser, avec des ballons lâchés dans le mauvais tempo », expliquait le manager Ugo Mola après la rencontre. Un discours relayé par Anthony Jelonch : « On faisait des passes devant la défense, on jetait les ballons. En plus, on les faisait tomber, puis on jouait dans notre camp. On faisait n’importe quoi. »

Dès lors, comment expliquer un tel changement de visage après le passage aux vestiaires ? « Il n’y avait pas grand-chose à dire », affirme en souriant Mola, questionné sur les mots qui furent les siens. Le technicien a choisi de maintenir les mêmes quinze hommes, sûrement pour les mettre face à leurs responsabilités, et surtout de rectifier le tir sur le plan stratégique. "On a voulu ensuite garder les ballons et concentrer nos adversaires devant », explique Jelonch.

Elle est là également l’immense force des champions de France et d’Europe. Dans leur faculté à ne pas s’affoler, à toujours conserver leur sérénité et ne pas se faire trop distancer sur leurs temps faibles pour, derrière, mieux porter l’estocade.

Une arme devenue fatale

Au-delà, les Rouge et Noir disposent de multiples atouts pour prendre le dessus suivant le contexte. C’est souvent par le rythme, l’intensité et l’audace. C’est aussi, parfois, par leur expertise de la conquête et du jeu direct. Samedi, en deuxième mi-temps, ce fut un savant mélange des deux, avec trois essais inscrits sur ballons portés.

Une arme que ne possédait clairement pas le Stade toulousain lors de son Brennus en 2019, devenu fatale aujourd’hui. « On met des points là-dessus et, surtout, on n’en prend pas, souligne Mola. C’est ce différentiel qui m’importe. Il n’y a aucun intérêt à marquer quatre essais ainsi si c’est pour en encaisser trois. Nous sommes de plus en plus performants dans ce secteur, et ça nous rendra très certainement service au cœur de l’hiver. » En attendant, Toulouse vient d’enchaîner un sixième succès. ça vaut le coup d’être imparfait, non ?

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