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Narbonne : Cotet, vrai retour dans la lumière

Par Olivier Gagnebien
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L’accession en poche au lendemain d’un gros match face à Nice, le droitier audois aspire à ramener le bouclier à la maison avant de retrouver le Pro D2.

On l’avait peut-être oublié. Pourtant, à 27 ans, Pascal Cotet est devenu une valeur sûre de Narbonne. « C’est ma meilleure saison », admet le pilier. Peut-être pas encore un taulier mais une sacrée bonne pioche. « Il est plus que pas mal. Depuis cette saison, il fait des grosses prestations et à Nice, il a sorti un match énorme », corrige son coentraîneur Laurent Balue. « C’est une pièce maîtresse en mêlée fermée mais on le voit aussi défendre », pointe le capitaine Flavien Nouhaillaguet. Revenu à Narbonne après un bref passage en 2015-2016 au cours duquel il n’avait joué que quatre bouts de matchs de Pro D2, « Pakac », son surnom, est devenu incontournable au sein du pack audois. En trois saisons, il a disputé soixante matchs et connu 40 titularisations. Passé par Perpignan, le temps de goûter à deux matchs de Challenge européen, puis Oyonnax, quitté en cours de saison et Aubenas-Vals, l’Ardéchois (1,84 m 122 kg) natif de Guilherand-Granges émargera la saison prochaine au registre d’un Pro D2 quitté il y a quatre ans. « J’avais envie de me relancer en venant à Narbonne et de goûter à nouveau au Pro D2. C’était ancré en moi comme une revanche personnelle après avoir fait des mauvais choix, confesse le Narbonnais. Aujourd’hui, je ressens de la fierté. »

Vingt-deux plaquages entreMassy et Nice

À Bourgoin-Jallieu, l’ancien Bleuet (12matchs et 10 titularisations de Tournoi des 6 Nations et Coupe du monde junior), promis il y a dix ans à un solide avenir dans le rugby pro, s’attend à un nouveau match d’hommes. « On a hâte d’y être. Il y a un petit goût de revanche mais cette fois-ci, il y a surtout un bouclier à aller chercher, se projette Pascal Cotet. J’aime les combats. Nous sommes à un match d’un titre. Ce n’est pas le moment de lâcher. On se doit d’aller au bout. »
De lui, Laurent Balue parle aussi comme d’un pilier titulaire qui « a sa place en Pro D2. Il peut sans doute même viser plus haut. Mentalement, il a progressé. À l’entraînement, il est devenu plus sérieux. Il est performant en mêlée et s’il prend conscience de son gros potentiel. Il possède encore une belle marge de progression ».

« Il faut le stimuler, enchaîne l’entraîneur en chef Patrick Pézery. Il a une grosse activité défensive et offensive. Il se déplace malgré ses 120 kg, il aime les mêlées, le combat, il est très fort physiquement et il est capable d’utiliser le ballon. En fait, il a passé un cap. Il a pris conscience de ses capacités et possède un large éventail dans son jeu… En deux saisons, il a progressé sur les mêlées et en régularité et s’est aussi assagi. On a beaucoup échangé, je lui ai donné confiance. Il a adhéré au discours et au projet et a mis l’énergie nécessaire pour élever son jeu. » « Ma progression est le résultat d’un gros travail mental », rebondit Cotet.

En chiffres, cela donne treize plaquages face à Massy et neuf face à Nice. « Ce n’est pas anodin, pointe Pézery. Et enchaîner quatre-vingts minutes face à Nice dans un match d’accession, ce n’est pas non plus banal pour un pilier droit. » C’est surtout une façon de mesurer la valeur du bonhomme. « Pascal, c’est une belle rencontre, avoue son capitaine. Il a de l’humour, il apporte sa bonne humeur dans le vestiaire, il est parfois un peu déjanté mais c’est ce qui fait le charme du personnage. » En pleine bourre, Pascal Cotet est prêt à relever son dernier combat de la saison.

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