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Biarritz : Speight revient bien

Par Pablo Ordas
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Recrue phare de l’intersaison, le Wallaby a connu une saison en dents de scie, minée par une blessure. De retour depuis un mois, il espère conclure cette année difficile en apothéose, ce week-end.

Samedi, au moment d’entrer sur la pelouse du GGL Stadium, c’est peu dire que l’équipe du Biarritz olympique aura fière allure. Dans ses rangs, on trouvera un triple champion d’Europe (Armitage), un All Black (Saili), un droitier increvable (Millar) ou encore un talonneur qui ne cesse de faire parler de lui (Peyresblanques). Sur l’aile gauche, on verra Henry Speight et ses dix-neuf sélections avec les Wallabies, mais détrompez-vous… Malgré son statut d’international et son talent indéniable balle en mains, sa présence sur la feuille de match était loin d’être actée il y a encore quelques semaines.

Son arrivée (couplée à celle de Francis Saili, les deux gros coups du mercato du président Aldigé), avait fait grand bruit en mai 2020. Depuis ? Le Néo-Zélandais a rapidement sorti des matchs à la hauteur de son standing. Les premières prestations de l’Australien, quant à elles, ont été plus délicates. La faute, notamment, à une blessure au genou contractée en amical cet été, puis traînée comme un boulet et qui ne lui a pas permis d’être en pleine possession de ses moyens. Dès lors, le natif de Suva (Fidji) a multiplié les examens médicaux, mais n’a pas échappé à l’intervention chirurgicale pour nettoyer cette inflammation au ménisque. « Étant international australien, il y avait des attentes autour de moi et ne pas être apte à jouer, ça a été difficile, reconnaît-il aujourd’hui. C’est dommage, mais les blessures, c’est la vie d’un rugbyman. » Faire des bons, ou mauvais matchs fait également partie du quotidien d’un joueur de rugby. S’excuser en public après une mauvaise prestation est, en revanche, plus rare et son message posté sur Instagram, après une rencontre ratée de sa part contre Vannes (début novembre), en dit long sur la classe et l’humilité du personnage. « Je n’avais pas joué à mon niveau, se souvient-il. Des supporters n’étaient pas contents et c’est compréhensible. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu m’excuser d’abord auprès de mon équipe, mon staff, puis des supporters. »

Speight : « Ce match va être l’un des plus importants de ma carrière »

On vous laissera débattre pour savoir si c’est un signe du destin, mais toujours est-il que dimanche dernier, face à ces mêmes Bretons, le garçon de 33 ans, plus performant à l’aile qu’à l’arrière, a livré une copie intéressante et a inscrit le premier essai du club basque. « Je suis heureux d’avoir eu la chance de pouvoir rejouer contre eux et d’avoir un peu participé à la victoire de l’équipe » poursuit l’ancien joueur des Reds. Auteur d’un doublé face à Rouen (30e journée), marqueur, donc, contre Vannes et titulaire sur ces phases finales, l’Australien revient bien, c’est une certitude. Capable de fulgurances sur son aile, il va enchaîner une troisième titularisation avec le numéro onze dans le dos, samedi. « Ce match va être l’un des plus importants de ma carrière, assure-t-il. Vous savez, je n’arrive toujours pas à réaliser le soutien que l’on a eu pendant le quart contre Grenoble. On aurait dit un test-match. La semaine dernière à Vannes, j’avais l’impression que l’on jouait à domicile. C’était encore une fois incroyable. » Quel superlatif utilisera-t-il à son retour, dimanche, si les Basques reviennent avec le bouclier ? P. O.

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