Abonnés

Mont-de-Marsan : devoir de mémoire

Par Julien Louis
  • Mont-de-Marsan : devoir de mémoire
    Mont-de-Marsan : devoir de mémoire Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Officiellement maintenus grâce à leur cinquième succès à l’extérieur cette saison, les Montois font coup double à Béziers.

Sauvegarder le futur du club pour honorer ensuite son « passé ». Tel était le double objectif montois, relevé avec brio dans l’Hérault. Grâce à ce cinquième succès à l’extérieur (un nul) cette saison, les Landais assurent leur maintien à une journée de la fin. Patrick Milhet, coach des trois-quarts, peut souffler : « Quand je regarde les résultats derrière nous (Aurillac, Valence, Rouen et Provence ont gagné, N.D.L.R.) ; cette victoire est vraiment un grand soulagement. » Le capitaine Yoann Laousse-Azpiazu y voit lui un symbole : « Toute la saison, nous n’avons eu besoin de personne. On le savait qu’il ne fallait pas attendre les résultats de nos concurrents. […] Au moins, on a cette satisfaction d’avoir dépendu que de nous. C’est le groupe qui est allé chercher son maintien. On peut être fiers de nous. »

Une fierté et une promesse tenue. En s’évitant un match couperet face à Colomiers, ils pourront réaliser leur souhait vendredi : profiter de leur dernière réception pour rendre hommage à leurs treize partants.

La dernière danse des « treize »

L’arrière confirme cette visée : « On veut faire jouer les gens qui partent et les honorer de cette façon-là. Il y a des joueurs qui ont vécu de belles saisons au Stade montois, certains cinq ou six. Et c’est aussi grâce à eux que le club se porte bien aujourd’hui, malgré nos résultats actuels. […] C’était aussi l’objectif du groupe à Béziers, aller chercher la victoire pour honorer une dernière fois ces joueurs sous les couleurs jaune et noir. »

Les Montois ont de la mémoire. Et cette qualité les a aussi aidés à triompher à Béziers. Malgré une entame de rencontre ratée dans l’occupation du terrain, identique à celle de l’an passé, ils n’ont pas reproduit les mêmes erreurs. Patrick Milhet : « La première mi-temps a été très difficile. Si nos adversaires marquent dans les vingt premières minutes, j’ai le match de l’an passé où on en prend cinquante qui me revient en tête. Ma peur était de vivre le calvaire de l’an dernier. Mais les joueurs ont répondu au combat. »

Dominateurs en conquête, dans le jeu d’avants comme dans les rucks en seconde mi-temps ; Mont-de-Marsan a su changer sa stratégie au meilleur des moments. « L’équipe a essayé de se rassurer sur des choses simples, qu’elle fait beaucoup mieux. On n’est pas meilleurs que lorsque nous étions au fond du classement. Mais nous avons trouvé un équilibre dans notre jeu », conclut le capitaine. Suffisant pour se sauver. Et peut-être aussi, pour terminer neuvième de Pro D2, soit une place de mieux qu’en 2020…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?