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Béziers : les fleurs du « maul »

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Publié le Mis à jour
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Vainqueurs de leur premier membre du Top 4 dans leur antre, les Biterrois s’offrent même le bonus offensif grâce à un second acte de feu.

De la résilience à la surpuissance. C’est un peu la mise en abîme, l’histoire dans l’histoire de ce match ; articulée autour des groupés pénétrants. Le premier chapitre de ce récit se déroula jeudi jusqu’à la demi-heure de jeu et montra d’abord un BO, sûr de ses forces dans ce secteur et conforté par deux essais marqués derrière cette phase de jeu. Un mirage, qui entraînera, in fine, la chute basque. Car, les visiteurs, contrés à cinq ou six reprises après leurs pénaltouches près des lignes par des Biterrois très efficaces sur contre-mauls, n’ont jamais réussi à faire le break par manque d’alternance et de pragmatisme dans les moments clés.

Et ils vont le payer cash par la suite. Le coach des trois-quarts rouge et bleu, Sébastien Logerot, raconte parfaitement cette scène : « Je veux tirer mon coup de chapeau aux avants ce soir (jeudi, N.D.L.R.). On fait une grosse partition, notamment sur les défenses de mauls. Les Biarrots ont voulu insister là-dessus en première période et je pense qu’ils y ont laissé beaucoup de force. Après, ils ont été pris à leur propre « jeu  » et sont devenus indisciplinés sur la seconde période, en s’éparpillant un peu. »

Estériola voit triple, Barrère… Double !

Le flanker Jean-Baptiste Barrère ajoute : « Nous avons changé notre système de défense sur groupés-pénétrants depuis quelques semaines et cela a porté ses fruits au meilleur moment face aux Biarrots. »

Après avoir permis à l’ASBH, dominée, de garder longtemps la tête au-dessus de l’eau ; les mauls vont devenir ensuite une arme de destruction massive. « Pierre Caillet (coach des avants de Béziers) nous avait fait remarquer dans la semaine que nous ne marquions pas beaucoup d’essais derrière mauls cette saison. Je pense que cela nous a peut-être piqués dans notre orgueil », poursuit-il.

Une évidence ! À partir de la 34e minute de jeu et jusqu’à la fin de la rencontre, les locaux vont inscrire six essais, dont cinq (direct ou indirect) derrière des groupés-pénétrants inarrêtables conclus pour la plupart par Estériola auteur d’un triplé. J.-B. Barrère confirme : « C’est un secteur de jeu que l’équipe travaille dur et souvent. Cette phase de jeu oblige à être très collectif et cela nous correspond bien. C’est important d’avoir retrouvé cette efficacité et de pouvoir s’appuyer dessus pour la suite. »

Arme défensive salvatrice, devenu atout offensif décisif ; le maul a aussi permis aux Héraultais de pousser les visiteurs à la faute (multiples pénalités et deux cartons jaunes). Et d’écrire ainsi, leur plus belle « histoire  » cette saison face à un cador. Une histoire, terminée par un essai en contre de près de cent mètres, qui débuta par… Un ballon arraché sur groupé-pénétrant adverse par Jean-Baptiste Barrère ! La conclusion parfaite.

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