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Couilloud : « Dans ma progression mon frère a un rôle »

Par Pablo ORDAS
  • "Dans ma progression mon frère a un rôle"
    "Dans ma progression mon frère a un rôle"
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Le jeune demi de mêlée de 22 ans du Biarritz Olympique, Barnabé Couilloud, est revenu sur sa place dans l'équipe basque et sur le prochain match, face à Valence Romans, vendredi soir. Il y évoque aussi sa vie en dehors du rugby. 

Comment avez-vous vécu votre rôle de numéro un à la mêlée, puisque vous avez disputé presque toute la phase aller dans la peau d’un titulaire ?

Je n’aime pas trop dire que je suis numéro un. Quand tu démarres une saison, il n’y a pas de hiérarchie. Tu prouves sur les matchs ou à l’entraînement que tu mérites d’avoir ta place. Si je jouais, je pense que c’est parce que je faisais des bons matchs et que j’étais dans une bonne dynamique. Le fait d’être titulaire souvent donne plus d’assurance. Tu sens que le staff et tes coéquipiers te font confiance. Mais rien n’est jamais acquis. Pour l’instant, je ne me suis jamais dit que j’étais numéro un. Je me dis juste que j’étais titulaire sur ce match.

Après ça, vous avez subi le retour en forme de James Hart et, dès lors, moins joué. Était-ce dur ?

Ça peut être un peu bizarre à dire mais je suis très content pour James. On s’entend super bien en dehors du terrain. C’est toujours embêtant de voir un joueur dans le dur mentalement et qui ne joue pas trop. Désormais, il revient en force, il joue beaucoup et ça m’a permis d’aborder des matchs différemment. C’est bien d’avoir une grosse concurrence, ça te pousse à progresser.

Que faites-vous en dehors du rugby ?

Quand j’étais à Lyon, j’ai validé un DUT Génie Civil. En arrivant à Biarritz, j’ai poursuivi des études en Licence 3 économie de la construction. C’est important, ça te permet de penser à autre chose. Si tu ne fais que du rugby, tu exploses dans ta tête.

Quelle importance a votre frère, Baptiste, dans votre progression ?

Nous avons une relation fusionnelle, nous sommes très proches, on regarde tous nos matchs. Dans ma progression, il a un gros rôle à jouer. J’apprends en le voyant jouer ou en débriefant avec lui. Il sait me mettre en confiance, il me rassure quand ça ne va pas. Le simple fait de le savoir derrière moi est un plus, un bonheur. Avant chaque match, on s’envoie un petit message et ça me met en confiance. Je me dis alors, "c’est bon, ton frère est derrière toi, tu peux y aller."

Avez-vous des modèles à ce poste et en fait-il partie ?

Oui, il en fait clairement partie. Après, je n’ai pas un seul demi de mêlée qui m’inspire. Je prends des petits détails spécifiques chez chacun. Si je pense à Antoine Dupont, c’est sa capacité à avoir ses courses de soutien. Sur la technique individuelle, au niveau du pied ou de la passe, ce que fait Aaron Smith est assez incroyable.

Vous allez à Valence vendredi. Ces matchs face à des équipes du bas de tableau ne sont-ils pas les plus durs à jouer ?

Nous aimons bien les challenges et affronter les grosses équipes. Mais on aime aussi quand on nous dit que ça va être dur et qu’on risque de souffrir pendant le match. Nous adorons relever les défis. C’est pour ça que nous avons réussi à faire des grosses performances à Grenoble, Oyonnax, Vannes… Contre les équipes moins bien classées, nous avons parfois montré un relâchement. Vendredi, ce n’est pas un match piège parce qu’on sait à quoi s’attendre. Ce sera très compliqué voire peut-être plus compliqué que si on jouait face à un concurrent direct aux phases finales.

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