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Béziers : le rebond de février

Par Julien Louis
  • Ce sont des Héraultais réalistes et opportunistes, à l’instar d’Adrien Latorre, qui ont dominé les débats face aux Provençaux.
    Ce sont des Héraultais réalistes et opportunistes, à l’instar d’Adrien Latorre, qui ont dominé les débats face aux Provençaux. Icon Sport - Icon Sport
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Les Héraultais battent Aix avec le bonus offensif et engrangent ainsi de la confiance avant deux déplacements, qui peuvent potentiellement changer leur fin de saison.

« Il faut toujours regarder devant ; on ne va pas regarder derrière. Enfin si, à un moment, nous regardions derrière. » Habitué des déclarations au second degré, le pilier Francisco Fernandes résume ainsi l’enseignement principal de la soirée de vendredi : l’ASBH a validé le dernière étape sa mission redressement, après s’être fait peur (quatre défaites et 149 points encaissés sur janvier). En décrochant deux succès à domicile, dont un bonifié ; et dix points (sur quinze possibles) en février, les Biterrois comptent aujourd’hui treize longueurs d’avance sur la zone rouge. Et réalisent ainsi un grand pas vers le maintien.

Un présent plus radieux construit autour de trois piliers. Le premier : un ADN défensif retrouvé et réaffirmé face à Provence Rugby. Le « gaucher » confirme : « Je pense qu’ils pouvaient attaquer trois jours d’affilée, ils n’auraient pas marqué ! (sourire). Non, sérieusement, c’est encore notre bonne défense qui nous fait gagner. Cela fait maintenant trois matchs que l’équipe n’a pas encaissé d’essai (11 points pris par match en février, contre 37 en janvier, N.D.L.R.). »

Esteriola intenable, Latorre très précis

Après la défense, c’est le banc des Rouge et Bleu qui retrouve des couleurs depuis un mois. Face à Aix, les entrées de Saldadze et Barrère ont amené deux essais. Et l’ensemble des remplaçants ont apporté un second souffle à l’équipe, comme le souligne David Aucagne : « Les jeunes nous ont fait du bien contre Aix, avec John-Henri (Fincham) qui va encore prendre de l’épaisseur, comme Goillot et Uruty. Les deux jeunes qui étaient alignés d’entrée, Thomas (Zénon) et Maxime (Espeut) sont bons et réguliers. Il y a vraiment du positif sur ce point et la formation au club. »

Les Héraultais peuvent également à nouveau s’appuyer sur leur capacité de réaction. Perdu tactiquement pendant la première mi-temps vendredi, où ils s’obstinaient à faire du large/large en attaque sans avancer, tout en rendant aussi des ballons au pied à un troisième rideau adverse redoutable ; ils ont su changer de stratégie avec brio en seconde période. En misant sur un rugby axial performant (mauls et pick and go) et un jeu d’occupation plus précis. « Et pourtant, nous étions face au vent… note Francisco Fernandes perplexe. C’est là-dessus qu’il faut vraiment qu’on progresse. Car si on joue comme ça dès le début contre Aix, on se rend le match plus facile. »

Soulagés, les Biterrois vont désormais faire face à deux déplacements (à Montauban et Angoulême), qui peuvent potentiellement changer leur fin de saison. Avec neuf points de retard sur la sixième place, ils peuvent encore s’offrir le droit de rêver. Le pilier gauche conclut : « Nous sommes dans le ventre mou. Et si on arrive à gagner un des deux matchs à l’extérieur, en ciblant peut-être Soyaux-Angoulême qui est en difficulté, on se redonnera certainement un petit coup de sang pour aller voir plus haut. » La mission de mars…
 

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