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Colomiers en quête de maîtrise

Par Pablo Ordas
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Trop handicapée par les cartons reçus, l’USC a fini par craquer dans les dix dernières minutes et connaît son principal axe de progression pour la suite.

C’est peu dire que Colomiers s’est sabordé. Tout seul. La bande à Coletta, volontaire et entreprenante, avait en effet démarré la rencontre de la meilleure des manières. Mais il n’a suffi que de cinq minutes pour que deux faits de jeu viennent sérieusement compliquer la tâche de l’USC. Le premier ? Un coup stupide de Josua Vici sur Steeve Barry, poussant M. Gasnier à appliquer strictement la règle et à sortir un carton rouge. Le second, un plaquage retourné de Johan Deysel sur Francis Saili menant à la même sentence.

« Le premier carton, je le trouve un petit peu dur parce que ce n’est pas vraiment un coup de poing, même si la faute est là, soupirait Anthony Coletta après match. Sur le second, c’est peut-être un surplus d’engagement. Après, je ne sais pas s’il y en avait trop mais je préfère qu’il y ait trop d’engagement que pas assez. Désormais, il faut essayer de trouver le juste milieu. »

Sarraute : « Le plaquage retourné ? Un manque de maîtrise technique »

Franchement frustrés par l’issue du premier round, disputé sept jours plus tôt, les Columérins avaient-ils en eux un trop-plein d’agressivité, pouvant expliquer ces deux rouges en cinq minutes ? « Est-ce qu’il y a eu des échauffourées ? questionnait Julien Sarraute. Est-ce qu’il y a eu des mauvais coups ? Est-ce qu’on a triché ? Non. Il n’y a pas eu de trop-plein d’agressivité. J’ai connu des matchs où il y en avait et je peux vous dire que ça ne ressemblait pas à ça. Sur le plaquage de Deysel, il y a un manque de maîtrise technique, effectivement, mais je ne pense pas que ce soit une volonté de faire mal à l’adversaire. »

Bien que déçu par le score final plutôt lourd au vu de l’engagement de son équipe, le technicien, fier des siens, expliquait en guise de conclusion : « J’ai des regrets mais je ne peux pas avoir de frustration. Aujourd’hui, le cœur ne suffit pas au rugby. Il faut aussi de la maîtrise. Je suis conscient que c’est un secteur sur lequel nous devons progresser. »

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