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« Bapi » de retour parmi les siens

Par Pierrick Ilic-Ruffinati
  • Baptiste Serin est un des leaders du groupe toulonnais depuis son arrivée il y a deux saisons.
    Baptiste Serin est un des leaders du groupe toulonnais depuis son arrivée il y a deux saisons. Icon Sport
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Longtemps considéré comme le symbole du renouveau bordelais, dont il a porté les couleurs pendant dix saisons, l’ancienne coqueluche du public girondin retrouvera son « club de cœur » pour la première fois depuis son départ.

S’il a découvert le rugby sous les couleurs de Parentis, c’est bien du côté de «Bègles» que Baptiste Serin s’est imposé comme l’un des meilleurs demis de mêlée du rugby français. Talentueux, doté d’un sens du jeu supérieur, d’une passe considérée comme l’une des meilleures du circuit et capable de débloquer n’importe quelle rencontre, « Bapi » a ainsi tout connu sous le maillot bordelais.

De 2009 à 2019, Serin a ainsi fait ses débuts en pro, connu plusieurs capitanats, fait lever le public girondin dont il était devenu la coqueluche et découvert le XV de France, pour devenir en une décennie le symbole du renouveau bordelais. Des années dont il sera éternellement reconnaissant : «Quand j’ai signé à Bordeaux, je ne connaissais personne. J’étais jeune, j’avais énormément d’appréhension. Partir, quitter mes potes d’enfance… Je leur ai dit : Je pars un an à Bordeaux pour le rugby, si ça ne marche pas je reviens. Finalement ça l’a fait, s’amusait l’international en novembre 2019 dans nos colonnes. Mais c’est vrai qu’à l’UBB que je suis devenu un adulte et j’ai rencontré des potes pour la vie. Et pouvoir jouer en pro avec mon club formateur, c’était un rêve. Ça restera toujours en moi. »

C’était le moment de sortir de mon confort

Mais bien décidé à prouver qu’il pouvait être bien plus que l’icône du simple club girondin, Serin rejoignait donc Toulon après le Mondial 2019. À l’époque, il admettait : «C’était le moment pour moi de partir, de sortir de mon confort. J’avais la possibilité de prolonger, mais je voulais voir autre chose. C’était mon choix. J’y ai réfléchi plusieurs mois… Le discours du RCT a fini de me convaincre.»

Depuis ? L’UBB a continué son ascension, sous la houlette de Christophe Urios, et Baptiste Serin est devenu le maître à jouer du RCT. Comme s’il avait retrouvé la fraîcheur de ses débuts, «Bapi» est donc parvenu à imposer sa patte loin de Chaban-Delmas.

Une réussite ? Le joueur a, en tout cas, souvent expliqué qu’il avait pris la bonne décision en rejoignant le Var. Alors samedi, pour ce qui sera sa première confrontation avec ses anciens coéquipiers, nul doute que la belle gueule du rugby français aura le cœur serré. «C’est un match à l’extérieur contre une équipe qui monte en régime, j’espère qu’on ira faire quelque chose : c’est un match important pour moi, même si je n’en parlerai pas de la semaine», souriait Baptiste Serin après la victoire des siens contre Clermont, à quelques jours de retrouver le jardin de ses premiers exploits…

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