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Souvenirs de ces rugbymen français aux racines italiennes

Par NAVARRE Didier
  • Au premier rang (de gauche à droite) : Patrick Tabacco, Alain Bergamasco, Denis Di Marchi, Léon Morelatto. Au deuxième rang : Claude Spanghero, Jo Dalla Riva, Chrisian Duffaut, Victor Saltarel, Louis Bianhini, Gérard Portolan. Au troisième rang : André Bacchichetti, Dino Pontello, José Artero, René Gallo. Au quatrième rang : Walter Spanghero, Louis Pons (ancien directeur commercial de Midi Olympique), Christian Breseghello, Ercole Trainini. Au cinquième rang : Laurent Spanghero, Antoine Bertoldo, Franco Piccoli, Serge Raballo, Jean Pierre Bianchini. Manquent : Franco Zani, Albert Cigagna, Jean-Marie Spanghero, Aldo Gruarin, Thierry Mazet, Marc Dal Maso, Jean-Pierre Guerini, François Larosa et Jacques Ferron. Photo Bernard Garcia
    Au premier rang (de gauche à droite) : Patrick Tabacco, Alain Bergamasco, Denis Di Marchi, Léon Morelatto. Au deuxième rang : Claude Spanghero, Jo Dalla Riva, Chrisian Duffaut, Victor Saltarel, Louis Bianhini, Gérard Portolan. Au troisième rang : André Bacchichetti, Dino Pontello, José Artero, René Gallo. Au quatrième rang : Walter Spanghero, Louis Pons (ancien directeur commercial de Midi Olympique), Christian Breseghello, Ercole Trainini. Au cinquième rang : Laurent Spanghero, Antoine Bertoldo, Franco Piccoli, Serge Raballo, Jean Pierre Bianchini. Manquent : Franco Zani, Albert Cigagna, Jean-Marie Spanghero, Aldo Gruarin, Thierry Mazet, Marc Dal Maso, Jean-Pierre Guerini, François Larosa et Jacques Ferron. Photo Bernard Garcia
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Samedi à la Maison du Rugby, Walter Spanghero a réuni la communauté rugbystique italienne. Une journée sous un fond de nostalgie qui a ravivé bien des souvenirs d'un rugby français nourri par ces joueurs aux origines italiennes...

L’économie régionale doit une bien fière chandelle à la main-d’œuvre italienne venue en terre d’Occitanie dans les années 40. Ils sont arrivés du Frioul, Vénétie, Toscane, des Pouilles, Lombardie, Toscane pour défricher, rendre fertile et riche les terres audoises, gersoises, agenaises, ou lotoises. Ces Transalpins taillés pour l’aventure, ont également donné de beaux héritiers à la communauté française. Des "bambini" qui plus tard, n’ont pas été tentés par le ballon rond, mais par une aventure ovale.

Certains ont connu la joie de la plus haute distinction nationale en endossant le maillot bleu. On fait ainsi allusion à la plus célèbre fratrie du rugby français : Claude et Walter Spanghero. D’autres, ont eu le privilège de soulever le Bouclier de Brennus tels Claude Spanghero avec Narbonne en 1979, Christian Bréseghello avec le Stade toulousain en 1985, Patrick Tabacco avec le Stade français 2003 et 2004. Ils n’ont pas tous été internationaux ou champions de France, mais dans ce rugby des années 60, 70 ou 80, leurs noms ont souvent orné les colonnes de notre bihebdomadaire. Les moins de soixante ans ont encore en mémoire les prouesses des Trainini, Bergamasco, Peccolo, l’inoubliable première ligne beaumontoise ; de Jo Dalla-Riva, le grand huit carmausin, capitaine lorsque sa formation s’est imposée en finale de Deuxième Division face à Nice (22-16) en 1972. Du côté du célèbre stade des Minimes et du regretté TOEC, on n’a pas oublié le pilier droit, René Gallo vainqueur de l’Afrique du Sud en 1968 avec la sélection du Sud-Ouest (11-3).

"Bella ciao, Bella ciao"

Ces anciennes gloires franco-italiennes se sont retrouvées à la Maison du Rugby à l’initiative de Walter Spanghero, son fidèle lieutenant Antoine Bertoldo et Louis Pons ancien directeur commercial de notre journal. À ce rendez-vous du souvenir, ils sont venus nombreux, ce qui a plus que comblé les organisateurs "Il est vrai que l’Italie a contribué à l’essor du rugby régional et national. Avec Walter on s’est dit qu’il fallait réunir tous les Italiens de la région qui ont joué en Première ou Deuxième Division. Le temps a passé, j’ai dit à Walter. Il faut qu’on fasse quelque chose, car le temps presse. L’an dernier, ce fut un coup d’essai. Cette année, je pense que c’est un coup de maître. Nous sommes un peu plus nombreux. Peut-être qu’un jour on mettra en place une association. Aujourd’hui, il y a de nombreux anciens, mais nous sommes fiers de compter parmi nous, Patrick Tabacco", résume Antoine Bertoldo.

Autour d’une table, ils ont refait les matchs avec une certaine faconde, très souvent dans la langue de Moravia. Ils se sont quittés en fin d’après-midi après avoir repris "bella ciao", "Massoli di fiori" incontournables chansons du répertoire transalpin. L’année prochaine, ils comptent bien rechausser les crampons pour une nouvelle journée de souvenirs. Ciao Italia !

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