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Un huitième inattendu

Par midi olympique
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    Un huitième inattendu
Publié le Mis à jour
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Antony-Métro et Epernay ont obtenu leur montée en Fédérale 2 en prenant le meilleur sur les favoris. ils se retrouveront en huitièmes de finale.

Le passage des matchs de la montée en Fédérale 2 a livré deux grosses surprises. En éliminant Auxerre et Ris-Orangis, deux grands favoris sortis leaders de poule à l’issue de la phase préliminaire, Antony-Métro et épernay se sont qualifiés brillamment pour créer un huitième de finale complètement inattendu. Leur réussite est remarquable. Antony-Métro ? En gagnant sur le terrain auxerrois, cette équipe a inscrit son nom au frontispice du panthéon des « insaisissables », absolument capables de tout. Les Antoniens avaient déjà obtenu cette même montée en Fédérale 2 il y a deuxans, après une phase préliminaire conclue en quatrième positon. Ils ont récidivé puisqu’ils avaient terminé troisième de poule cette saison.

Dans ce championnat dont la phase d’accession privilégie les équipes les mieux classées, avec un match retour sur leur terrain, ce double succès est une véritable performance. Les Sparnaciens ont validé de leurs côtés le travail réalisé depuis cinq ans par le duo Jean-Jacques Gros et Pierre Aubeuf, le président et le manager, qui œuvrent ensemble depuis la double rétrogradation subie par le club après son passage en Fédérale1. C’était peut-être la saison où on les attendait le moins. 

Sans Ben Saïd

Leurs adversaires malheureux de Ris-Orangis, après cette course effrénée parfaitement menée dans leur groupe face à leurs concurrents de Plaisir, semblaient capables d’affronter toutes les éventualités. Mais en les privant du bonus défensif lors du premier match, les Sparnaciens ont profité des grandes averses de dimanche pour gérer leur avance, en contrant les offensives contrariées des Essonniens. « Cela nous a coûté du temps et de l’énergie depuis cinq ans mais ça en valait la peine, souriait Pierre Aubeuf après coup. La suite de la saison appartient aux joueurs ». « La montée en Fédérale 2 est complètement anecdotique pour moi », commente depuis Antony le manager Damien Michel, qui vient d’en priver les Auxerrois. « J’ai même envie de dire que pour nous, les emmerdes recommencent. Mais avec ce succès, nous allons passer encore une semaine ensemble et cela n’a pas de prix.» 

Un favori ? Les deux équipes ont évolué dans le même groupe lors de la phase préliminaire. épernay a gagné d’un point le premier match disputé en Champagne (20-19). Antony-Métro a remporté le second chez lui plus aisément (32-19). « Avec leurs tutorats du Racing, ce sont eux qui sont favoris », dit Pierre Aubeuf. « Avec leur demi d’ouverture qui a fait du Pro D2 avec Aurillac (Jonathan Lo, N.D.L.R.), je crois qu’ils n’ont rien à nous envier », pense Damien Michel, qui devra se passer de son talonneur Maxime Ben Saïd, l’un de ses deux tutorats, qui n’en est d’ailleurs plus un puisqu’il a quitté le Racing depuis quelques mois. Là, il sera au États-Unis. Mis à part ça, puisque ces deux équipes se sont montrées capables toutes les deux de renverser les pronostics, il n’y a en vraiment aucun qui tienne. 

Par Guillaume Cyprien

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