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Graulhet : le futur commence là !

Par midi olympique
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    Graulhet : le futur commence là !
Publié le Mis à jour
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Le petit Poucet de la Fédérale 1 compte axer son développement sur la formation. Pour poser la première pierre, il organise une journée de détection en présence de Jauzion.

Graulhet : 600 000 euros. Et pas un sous de plus. Voilà le budget du Sporting club graulhétois pour boucler une saison de Fédérale 1 avec deux équipes engagées en élite amateur. C’est peu, trop peu pour espérer jouer le haut du tableau. Surtout lorsque l’on doit s’acquitter de longs (et coûteux) déplacements à l’autre bout de la France. 600 000 euros, voilà qui est juste suffisant pour lutter avec ses armes et venir jouer les trouble-fête dans une division toujours plus divisée entre petits et gros budgets (les portefeuilles peuvent varier jusqu’au quintuple). Et pour se sauver, ric-rac, au terme de saisons très anxiogène, comme ce fut le cas pour les deux derniers exercices à Graulhet. Le président graulhétois, David Gau, l’avait déjà annoncé dans nos colonnes et le répète à l’envi : « le salut des clubs appartenant à des villes de tailles modestes passera par la formation. » Et l’homme fort du club tarnais de développer l’exemple de son département : « Nous avons 350 000 habitants dans le Tarn. Et un club de Top 14, un club de Pro D2, deux clubs de Fédérale 1. C’est une gageure de faire vivre tous ces clubs sur un si petit territoire. »

Pour tenter, à terme, de se faire une place au soleil, les Mégissiers ont l’intention de baser leur stratégie sur la détection puis sur la formation. Ainsi, ils organiseront le samedi 28 mai prochain, de 9 heures à 14 heures une première journée de détection afin que tous les enfants/adolescents du bassin tarnais désirant venir essayer le rugby puissent faire le premier pas.

Yannick Jauzion, parrain de choc

Le tout sous le regard d’un parrain de choc, puisque c’est Yannick Jauzion en personne (entre autres éducateurs et joueurs du SCG) qui sera présent pour animer la journée et faire rêver les petits (et les plus grands). La seule condition ? Être né entre 1997 et 2002. David Gau reprend : « Nous voulons faire comprendre aux jeunes qu’ils peuvent venir espérer lancer leur carrière en Fédérale 1. C’est un très bon niveau de jeu. On ne s’enterre pas en venant jouer en Fédérale 1. » Graulhet en est l’exemple type : un terreau de bons joueurs dont certains ont côtoyé le plus haut niveau mondial, de Guy Laporte à… Yannick Jauzion. Qui sait ? Le 28 mai prochain, les futurs cadres de l’équipe première du SCG fouleront peut-être timidement, pour la première fois, le pré de Noël-Pélissou. Pallier le manque de budget par une jeunesse ardente et cuirassée ! Voilà un projet de caractère !

Par David Bourniquel

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