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CIFR : les élus derrière Boujon

Par midi olympique
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À la suite de la divulgation par notre journal d’une condamnation qu’il avait subie en relation avec son activité de directeur de l’UNSS, les élus franciliens ont apporté leur soutien au président Jean Louis Boujon.

Deux jours après la divulgation par notre journal, lundi 9 mai, d’une condamnation prononcée le 21 mai 2015 par la cour d‘appel de Paris à l’encontre de Jean-Louis Boujon, en relation avec son ancienne activité de directeur de l’UNSS, les élus franciliens se sont rangés comme un seul homme derrière le président du comité d’Ile-de-France pour lui apporter leur soutien. Jean-Louis Boujon les avait immédiatement regroupés le mercredi suivant en session extraordinaire pour leur livrer sa version des faits. Cette réunion à laquelle ont participé les membres du comité directeur francilien, les membres associés, et les présidents des comités départementaux, a été conclue par le vote d’une motion de confiance, approuvée à l’unanimité moins une abstention. Cette confiance accordée par les élus franciliens à leur président est le socle de légitimité sur lequel reposera sa réélection. Jean-Louis Boujon briguera un quatrième mandat lors de l’élection régionale du 4 novembre 2016. Ce jugement de la cour d’appel de Paris n’a pas atteint ses droits civiques. Jean-Louis Boujon n’a pas été interdit d’administrer ou de gérer une association. Il sera donc réélu, puisqu’aucun opposant ne s’est encore déclaré à ce jour. Il est maintenant peu probable que d’ici le vote, un licencié se lève avec dans sa main une liste de trente noms. La candidature de Bernard Laporte à la présidence de la FFR n’a pas du tout essaimé en Ile-de-France dans le camp des responsables des clubs ou des instances territoriales.

« Je veux débattre sur le fond »

Lors de cette réunion conclue solennellement par une intervention de Michel Dubrueil, le président de l’Amicale du Tournoi des 6 Nations et président de la commission d’éthique du comité francilien —«Après un jugement, on ne re-juge pas. […] L’éthique ne juge pas. Elle invite à la réflexion. Ce qui est en cause ici, c’est la solidarité entre nous sans laquelle la vie est invivable»— Jean-Louis Boujon est donc revenu en détail sur cette condamnation, et a soutenu comme il l’avait fait au tribunal, la défense de son intégrité morale. « La vérité dans cette affaire, c’est que tout ceci est sorti quand mon successeur à l’UNSS est arrivé, expliquait-il le lendemain dans son bureau. Il revendiquait la place de président de la fédération internationale du sport scolaire, et également la place d’administrateur du comité olympique, que j’occupais. Puisque j’étais élu, il fallait me sortir. Comment ? Ce sont des manœuvres que nous connaissons dans d’autres milieux. J’ai été victime d’une instrumentalisation administrative et juridique. Je suis un lampiste. » À partir de maintenant, Jean-Louis Boujon cherchera à joindre au soutien total de ses élus, celui de ses clubs. Une lettre sera envoyée à chacun de leurs présidents, qui retranscrira la conclusion de la réunion de mercredi soir. Le président francilien se déplacera ensuite dans les comités départementaux présenter son programme. La réorganisation du calendrier, et la nécessaire réforme des compétitions des cadets et des juniors, y tiendront une place.

En tant que responsable fédéral des nouvelles pratiques et du rugby à VII, il entend aussi défendre une vision moderne de son administration : «Je voudrais que l’on valorise les actions positives. J’aimerais que nous cassions un peu le cadre réglementaire, en récompensant ceux qui font, plutôt qu’en sanctionnant ceux qui ne font pas. Mais quoi qu’il en soit, à partir de maintenant, je veux débattre du fond et des idées, ce qui est tout de même le plus important.» Par Guillaume Cyprien

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