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Ben Arous : « Nicolas Mas me parlait tous les soirs »

Par Marc Duzan
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    Ben Arous : « Nicolas Mas me parlait tous les soirs »
Publié le Mis à jour
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Appelé en équipe de France lors de la tournée d’été de juin 2013 puis disparu des radars, Eddy Ben Arous fait aujourd’hui son grand retour dans le groupe tricolore.

À quoi vous attendez-vous, face à l’Écosse ?

C’est une équipe mettant beaucoup de volume de jeu et alignant des joueurs mobiles, dynamiques et très portés sur le jeu. Vern Cotter a incontestablement aidé les Écossais à se concentrer d’avantage sur le combat d’avants. Cela s’annonce donc particulièrement difficile.

En 2013, vous avez été appelé pour disputer la tournée de juin en Nouvelle-Zélande. Qu’avez-vous changé dans votre jeu, depuis ?

Au niveau de ma préparation physique et musculaire, j’ai énormément travaillé pour revenir à ce niveau. Au Racing-Metro, Luc (Ducalcon, N.D.L.R.) et Julien (Brugnaut) m’ont donné de précieux conseils sur la tenue de mêlée à adopter, sur la façon dont gêner le plus un pilier droit. Les séances en opposition, au club, m’ont aidé à franchir un palier en mêlée fermée.

Quels souvenirs gardez-vous de cette tournée d’été, en 2013 ?

Contre les Auckland Blues (en juin 2012, lors d’un match de semaine ne comptant pas comme une sélection), j’avais joué dix minutes. J’ai participé à une mêlée, j’ai relevé la tête et nous étions en train d’encaisser un essai. Depuis ce jour, je me suis promis de goûter à nouveau au très haut niveau. Je veux montrer aux gens qu’ils se trompent, me concernant.

Avec qui cohabitiez-vous, en juin 2013 ?

J’étais en chambre avec Nicolas Mas. Tous les soirs, il me parlait de ma tenue en mêlée fermée. Lui aussi m’a énormément fait progresser. Qu’est-ce qu’il y a au niveau de ma posture ? Pourquoi je n’arrive pas à la tenir ? Comment apprendre le vice ? J’ai remué tout ça dans ma tête, pendant près de deux ans.

Que demande-t-on à un pilier moderne, au niveau international ?

De courir ! Et de pousser en mêlée lorsqu’il a terminé de courir ! Au niveau international, la moindre erreur en mêlée fermée est sanctionnée immédiatement par l’arbitre. En Top 14, les directeurs de jeu les font plus facilement rejouer. La moindre seconde d’inattention peut donc coûter très cher.

Au fil de votre carrière, quels piliers droits vous ont-ils posé le plus de problèmes ?

Luc (Ducalcon) et Brian (Mujati) lors des séances en opposition. En match, Matt Stevens (Saracens) et Carl Hayman m’ont longtemps posé problèmes.

Vous êtes hors-jeu !

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