Forestier: "Je n'ai rien changé"

Par Rugbyrama
  • Forestier - Equipe de France - 5 novembre 2012
    Forestier - Equipe de France - 5 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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Devenu international à l’automne 2012, Yannick Forestier, le gaucher de Castres (31 ans, 5 sélections) avait disparu durant le dernier Tournoi après une défaite contre le pays de Galles. Mais il n’a pas abdiqué et a été récompensé par une convocation en stage.

Alors que les changements ont été peu nombreux dans le groupe France depuis la tournée de juin, vous avez réussi à revenir: à votre avis, sur quoi cela s’est-il joué ?

Yannick FORESTIER: Honnêtement, je ne sais pas. C’est une question qu’il faut poser aux entraîneurs. Ce sont peut être les performances en club, le fait de jouer énormément. En tout cas, je n’ai rien changé par rapport à ce que je faisais avec Castres. En club, je ne me tracasse pas. Je l’ai toujours dit: si ça doit sourire, ça sourira. Je fais les choses sans me poser de question.

Diriez-vous que le changement de règles en mêlée vous a servi ?

Y.F.: Personnellement, je trouve que c’est devenu plus dur dans l’approche de la mêlée. Il faut vraiment être gainé et il y a cette impression que les mêlées durent longtemps. Avant, on arrivait, on se posait, le 9 introduisait le ballon sur la poussée et si on avait vraiment gagné l’impact en mêlée, on jouait sur ça. Mais aujourd’hui, il n’y a plus d’impact et c’est la force pure qui compte. Et c’est vrai que par rapport au gabarit, je préfère que l’impact soit limité et éviter que les gros piliers puissent s’installer en premier. Je trouve effectivement que c’est une règle qui favorise davantage le gaucher.

Revenir alors que le groupe se ferme: est-ce une fierté particulière ?

Y.F.: On est toujours fier d’être en équipe de France. Je suis content de revenir, de pouvoir espérer à nouveau porter le maillot et faire de belles choses. Il y a une fierté de représenter son pays et ses couleurs.

Les All Blacks représentent t-ils le summum pour vous ?

Y.F.: Forcément. Toutes ces équipes du sud sont des grandes nations, des références. S’y confronter déclenche toujours une petite lueur…

Vous évoquiez les gabarits: ceux des piliers néo-zélandais sont plutôt impressionnants…

Y.F.: Ils sont épais… Mais après, il faut voir… Ils sont très grands c’est vrai.

Votre éviction du XV de France a t-elle été vécue comme une vexation, une blessure ?

Y.F.: J’étais forcément déçu. Mais j’avais compris qu’après des échecs, il faille remanier le groupe. Par rapport au retour que j’avais eu du staff, il n’y avait pas eu de malaise. Je ne l’avais pas pris pour moi. Tout le monde avait été clair et je ne me suis pas posé de questions.

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