Maestri, outsider ambitieux

Par Rugbyrama
  • Maestri - Nouvelle Zélande-France - Juin 2013
    Maestri - Nouvelle Zélande-France - Juin 2013
  • Maestri - France - 3 novembre 2012
    Maestri - France - 3 novembre 2012
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Le deuxième ligne du XV de France, Yoann Maestri, sait qu’il va passer au révélateur des All Blacks samedi soir au Stade de France. Un rendez-vous qu’il attend avec une certaine impatience.

Yoann Maestri (25 ans ; 17 sélections) fait partie avec Wesley Fofana et Vincent Debaty du cercle très fermé des joueurs toujours convoqués et sélectionnés depuis que Philippe Saint-André a pris les rênes du XV de France. En deux saisons internationales, il est devenu l’un des tauliers du poste. Un deuxième ligne qui compte sur la scène internationale. Samedi soir, il sera confronté à Sam Whitelock (25 ans) et Brodie Retallick (22 ans), deux joueurs de sa génération qui sont considérés comme étant les archétypes parfaits du poste.

"De toutes les façons, quand tu joues les All Blacks, tu joues les meilleurs du monde à chaque poste. C’est toujours quelque chose de les jouer. C’est les champions du monde en titre. Une équipe qui aligne des statistiques incroyables. Nous serons dans la position de l’outsider. Les battre serait un exploit", affirmait mardi le Toulousain lors de son passage au point presse.

Maestri: "Nous avons les moyens de les battre"

Un drôle de discours de la part d’un membre d’une formation qui en Top 14 a l’habitude de tutoyer les sommets. "Mais vous vous trompez. Au Stade toulousain, jamais dans les déclarations d’avant-match, on se positionne comme supérieur à notre adversaire. Vous verrez, on n’est jamais les favoris", coupe-t-il. On a compris que l’homme préfère donc ce statut d’outsider. Un statut qui ne plombe pas pour autant son ambition.

"Si on les bat samedi, tous les paramètres positifs seront remplis. Surtout que la Nouvelle-Zélande, c’est ce qui se fait de mieux au niveau des joueurs, mais aussi en termes de préparation, des automatismes qu’ils ont le temps de travailler ensemble, tout ce qui fait leur éducation rugbystique. Je leur envie cette culture dominante du rugby. Chez eux, ils n’ont pas la concurrence d’autres sports comme nous en France. Mais cela n’en fait pas des surhommes. Et nous avons les moyens de les battre". Le rendez-vous est pris.

Maestri - France - 3 novembre 2012
Maestri - France - 3 novembre 2012
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