Spedding: "Moi, je suis Français monsieur !"

  • Scott Spedding, l'arrière de Bayonne
    Scott Spedding, l'arrière de Bayonne
Publié le Mis à jour
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Convoqué en équipe de France pour remplacer Brice Dulin, Scott Spedding n’a pas caché son immense émotion. Tout juste naturalisé français, l’arrière bayonnais espère vivre de grands moments sous le maillot tricolore.

Après vos larmes, samedi soir, vous touchez enfin la réalité du XV de France…

Scott SPEDDING: J’ai craqué samedi soir mais c’était très fort. Je suis très heureux d’avoir appris la nouvelle avec mes coéquipiers. C’est grâce à eux cette convocation, on a tout vécu ensemble dans ce club. Le chemin a été très long pour arriver à ce moment. Je suis passé par des moments difficiles. Mais j’ai toujours gardé un espoir ! C’est ma raison de jouer au rugby même si ces dernières années, je n’ai jamais été intégré au groupe. Pour moi, l’équipe de France est une chance unique de rejoindre le plus haut niveau. Maintenant, je dois laisser mes émotions de côté pour me concentrer sur le rugby et trouver une place dans cette équipe.

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Je suis passé par des moments difficiles

Quel regard portez-vous sur votre parcours depuis vos débuts à Brive à 21 ans ?

S.S: J’ai joué toute ma carrière professionnelle ici en France. Ma vie de rugbyman est ici. J’ai commencé avec les Espoirs en 2008, alors arriver en équipe de France me procure un sentiment incroyable. C’est la première fois pour moi que je suis appelé dans une équipe nationale et j’espère que ce n’est que le début. C’est un moment énorme dans ma vie dont j’espère profiter au maximum. Je crois que le travail finit toujours par payer. Je fais beaucoup d’extras, parfois un peu trop.

Vous réalisez d’incroyables performances à votre poste d’arrière…

S.S: C’est mon poste ! Même si je suis un 10 de formation. Mais je suis très attaché à ce poste de 15 où j’essaye de montrer de belles choses. Je ne veux pas me mettre trop de pression. Le plus important est de prendre du plaisir et donner le meilleur de moi-même sur les entraînements.

Je me sens chez moi ici...

Après Antonie Claassen, Bernard Le Roux, Rory Kockott, le XV de France a un peu plus l’ADN sud-af’…

S.S: (il coupe) Mais moi, je suis Français monsieur (sourire) ! Je ne veux pas rentrer dans cette polémique avec les étrangers et faire de la politique. J’ai le passeport français. Je ne me sens pas comme un étranger même si je fais peut-être quelques fautes avec la langue. Je me sens chez moi ici.

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