Ibanez prend comme "une défaite" le choix de Novès à la tête des Bleus
Venu jeudi devant la presse pour faire un point sur le début de préparation de son équipe, le manager de l'UBB Raphaël Ibanez a accepté de reparler pour la première fois de la course à la succession de Philippe Saint-André à la tête des Bleus après la Coupe du monde.
Honnêtement, je n'ai pas encore pris la distance nécessaire pour analyser ce qui s'est vraiment passé. C'est encore un peu trop frais mais d'une certaine façon, vous pouvez l’interpréter comme vous le voulez, pour moi, c'est une défaite, a déclaré Ibanez.
Pour moi, c'est un match perdu
Certes en face, il y avait le plus ancien entraîneur du rugby français (Guy Novès, ndlr) mais pour moi, c'est un match perdu. Pourtant, je pense avoir fait les choses dans l'ordre, nous en avons longuement parlé avec mon président de club. J'ai la conviction d'avoir présenté un projet écrit, argumenté, que je voulais aussi innovant et au service des joueurs mais cela n'a pas marché, a poursuivi le manager girondin.
Et de s'interroger: Est-ce que l'on doit chercher d'autres explications? Je pense qu'ils ne me voulaient pas, c'est tout, coupant ainsi court aux rumeurs nées du fait que la Fédération française ne voulait pas le technicien landais comme sélectionneur suite au feuilleton sur "le scandale des billets de la FFR" où le nom de l'ancien centre international Claude Dourthe, beau-père d'Ibanez, avait été cité en janvier 2014.
Je préfère en rester là et puis me dire aussi que maintenant, c'est à moi de relancer la dynamique, a conclu l'ancien talonneur international.
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